Le projet de loi sur la métrologie adopté
Les membres du Conseil de la nation ont approuvé, hier mercredi, à la majorité de ses 87 membres présents et 38 autres par procuration pas moins de quatre projets de loi, écrit le Soir d’Algérie.
C’est ainsi qu’ils ont voté le projet de texte relatif au système national de métrologie, qui consacre une refonte globale du système actuel de métrologie pour l’adapter aux normes internationales et aux nouveaux instruments scientifiques et techniques utilisés dans le domaine de la métrologie.
Avec comme objectifs de renforcer l’offre des produits locaux et leur crédibilité sur les marchés national et étranger et de venir à bout des confusions et des insuffisances qui existent dans le texte en vigueur en définissant clairement les branches et en les mettant en cohérence à tous les niveaux avec, notamment, une prise en charge règlementaire de la métrologie industrielle.
Pour le Soir, le projet adopté institue un Conseil national chargé de définir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa coordination et une entité nationale chargée du contrôle de l’application des normes de métrologie, et d’un réseau de laboratoires d’étalonnage, de référence et d’essai avec, en vue, la réalisation d’un Laboratoire national de métrologie qui devrait assurer une plus grande protection du consommateur et de l’économie nationale.
Les membres du Conseil de la nation ont également adopté à l’unanimité trois autres projets de loi, celui relatif au règlement budgétaire 2014, celui lié l’organisation judiciaire.
L’Algérie sera en surproduction de ciment de 10 millions de tonnes en 2019
L’industrie algérienne du ciment sera en surproduction d’un million de tonnes durant l’année en cours alors qu’en 2016, l’Algérie avait importé un total de 3,5 millions de tonnes de ciment, a déclaré, mercredi, au micro de Radio M, Serge Dubois, directeur des relations publiques chez LafargeHolcim Algérie.
D’après lui, la surcapacité de production au niveau du marché algérien « sera de 6 millions de tonnes l’année prochaine et d’à peu près 10 millions de tonnes en 2019 ». Il précisera, à ce sujet, que la nouvelle situation que connaîtra, très prochainement, le marché algérien sera le résultat d’efforts consentis, notamment par les pouvoirs publics pour augmenter les capacités de production du pays.
Il a rappelé sur les ondes de Radio M que LafargeHolcim Algérie qui détient 40% de parts de marchés après le groupe public GICA, et qui a produit en 2016, un total de 9 millions de tonnes se prépare à faire face à ce changement en proposant de nouvelles solutions, selon l’invité de Radio M.
« Nous sommes en train de nous préparer en diversifiant nos produits pour trouver de nouveaux relais de croissance », précise M Dubois évoquant, notamment la solution du liant hydraulique qui a largement fait ses preuves à l’international.
La région de Sétif enregistre 260 millions de dollars d’exportations hors hydrocarbures
De passage à Bordj Bou Arreridj, où il a rencontré plusieurs opérateurs économiques de la wilaya, le directeur régional des Douanes algériennes au niveau de Sétif, Dahmane Mohamed a annoncé que la région, englobant les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Sétif, Jijel Bejaïa et Msila a réalisé 260 millions de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2016, peut-on lire sur l’Econews.
Avec ce chiffre, souligne l’interlocuteur, les douanes de Sétif ont participé, à hauteur de 13% dans le bilan global des exportations hors hydrocarbures du pays. M. Dahmani, qui a écouté les doléances des opérateurs dans le domaine, a rappelé la disponibilité de l’administration des douanes à les accompagner pour réussir ce pari.
Notre nouvelle stratégie est d’aller vers les opérateurs pour régler sur place les problèmes qui peuvent entraver leur activité au lieu de les attendre dans nos bureaux, a déclaré le directeur régional des douanes de Sétif, tout en rappelant que 63 opérateurs, dont 23 implantés à Bordj Bou Arreridj ont été agréés par ses services.
M. Dahmani, poursuit l’Econews, qui a souligné que la région compte deux ports importants à savoir Bejaïa et Jijel, a indiqué que l’activité de commerce extérieur a représenté également 24% du volume national. Ce chiffre devra augmenter avec l’entrée récente en service du port sec de Bordj Bou Arreridj a-t-il rappelé.
En 2016, la croissance américaine au plus bas depuis cinq ans
Le ralentissement de la croissance de l’économie aux Etats-Unis s’est confirmé au quatrième trimestre 2016. Le produit intérieur brut (PIB) a crû au taux annualisé de 1,9 %, a annoncé le département du commerce dans sa deuxième estimation de la croissance, confirmant celle publiée le mois précédent.
Selon le Monde qui donne l’information, sur l’ensemble de 2016, les Etats-Unis ont réalisé une croissance de 1,6 %, la plus faible depuis 2011, après une croissance de 2,6 % en 2015. Le montant des biens et services produits s’est établi à 18 565 milliards de dollars.
Au dernier trimestre, les consommateurs, dont les dépenses représentent les deux tiers du PIB, se sont bien comportés. Leurs dépenses ont fait mieux que prévu, progressant de 3 % au lieu de 2 % dans la première estimation. Mais l’effet de cette révision en hausse de la consommation poursuit le Monde, a été annulé par des dépenses publiques moins fortes que précédemment estimées (+ 0,4 %) notamment.
Les investissements des entreprises sont revenus modestement dans le vert au dernier trimestre (+ 3,2 %) mais restent encore timides. Les dépenses dans les structures ont reculé (- 4,5 %) et celles dans les droits de propriété intellectuelle ont été moins bonnes que prévu.
Le déficit commercial a pesé sur la croissance. Non seulement les exportations ont reculé (- 4 %), mais les importations ont augmenté de 8,5 %.