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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Le ministère des Finances préparent le lancement d’un empreint obligataire

Hadji Baba Ammi l’a annoncé hier après son passage au Sénat, un nouvel emprunt obligataire est en cours de préparation au sein de son ministère. Mais celui-ci ne sera pas tout à fait comme le précédent, écrit le Soir d’Algérie.
A défaut de l’établissement de taux d’intérêt, le nouvel emprunt obligataire portera sur des rendements propres à chaque obligation dans la mesure où chaque valeur mobilière est représentative d’une dette financière à moyen terme et sera récompensée par un gain ou une somme finale. Sans vouloir donner plus de précisions sur la question, le ministre des Finances a déclaré que cet emprunt national sera «probablement» lancé en avril prochain et qu’il est «toujours en cours de développement avant sa présentation au gouvernement», poursuit le journal. C’est suite à l’aval de ce dernier que toutes les dispositions concernant l’emprunt obligataire en question seront communiquées.
Interrogé sur l’origine du changement apporté au type de rendement des obligations, H. Ammi a signifié que c’était en réaction aux polémiques d’ordre religieux qu’a suscitées l’application de taux d’intérêt pour le premier emprunt obligataire national lancé en 2016.

Sous traitance automobile : Un marché de 1,64 milliard de dollars

La sous-traitance est un marché florissant de 1,64 milliard de dollars qui est singulièrement dépourvu de cahier des charges, écrit l’Expression ce matin. Le ministre chargé du secteur, Abdessalem Bouchouareb, en a parlé lors de sa visite de travail et d’inspection au M’zab. Il a déclaré à ce propos que «l’Algérie, qui a imposé un cahier des charges pour l’importation de véhicules, va instaurer un cahier des charges pour l’importation de pièces de rechange». Il a précisé que «le texte est actuellement en élaboration au niveau du ministère. Il passera dans une semaine à 15 jours en Conseil du gouvernement pour validation».
Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, poursuit l’Expression, l’instauration d’un cahier des charges pour l’importation de pièces de rechange est «urgent», ce qui lui fait dire que «les pièces de rechange dont on ignore la provenance sont à l’origine des accidents de la route qui coûtent excessivement cher au Trésor public». Cette problématique du cahier des charges a été relevée par différents intervenants qui s’exprimaient lors de la conférence de presse d’hier tenue in situ au salon. Le retard a été accusé dans l’élaboration du cahier des charges qui va réguler cette activité qui déterminera les critères d’exercice dans cette filière.

ANSEJ : Taux satisfaisant de recouvrement des crédits

L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes a réalisé un montant de recouvrement des crédits accordés aux jeunes promoteurs, dépassant les 26 milliards de dinars, dont 71% de ce montant a été recouvré entre l’année 2011 et 2016, a indiqué, hier, le directeur général de cette agence, Mourad Zemali, lors de son passage au Forum Économie d’El Moudjahid.
M. Zemali qui a présenté à l’occasion, le bilan de son agence, a souligné que grâce à ces taux importants de recouvrement, l’Ansej se dirige vers l’autofinancement de ses projets sans avoir recours au Trésor public, écrit le doyen de la presse nationale. « Grâce aux remboursements de ceux qui ont contractés les prêts, au fur et à mesure l’ANSEJ va pouvoir subsister sans recours au Trésor public », a-t-il affirmé, soulignant dans le même ordre d’idée que le dispositif a coûté depuis sa création près de 350 milliards de dinars. M. Zemali qui a défendu le dispositif mis en œuvre par son agence afin de faciliter aux jeunes porteurs d’un projet de mettre en place leur micro-entreprise, a fait savoir que plus de 360.000 entreprises ont été créées en 20 ans. 20% de ces projet ont été financés durant la période allant de 2014 à 2016, et ce grâce aux mesures encourageantes décidées par les pouvoirs publics.

Dette grecque : Berlin redit son opposition à un allègement

La Grèce ne doit pas bénéficier d’un renflouement qui impliquerait que ses créanciers acceptent de subir des pertes, a déclaré Jens Spahn, ministre délégué allemand aux allFinances, dans un entretien à la radio Deutschlandfunk réaffirmant la position ferme de Berlin sur ce dossier.
« Il ne doit pas y avoir de ‘bail-in' », a-t-il dit selon la retranscription de ses propos. « Nous pensons qu’il est très, très probable que nous parviendrons à un accord avec le Fonds monétaire international qui ne nécessite pas une décote » sur le montant de la dette grecque, a-t-il ajouté.
Le FMI plaide pour l’octroi à Athènes d’un allègement important du fardeau de sa dette mais l’Allemagne s’oppose à un tel geste en tant que premier contributeur financier au Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de soutien de la zone euro.

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