Le coût cumulé des projets d’infrastructures engagés en Afrique en 2016 s’est établi à 324 milliards de dollars, en baisse de 14% par rapport à 2015, selon un récent rapport du cabinet international d’audit et de conseil Deloitte. Le nombre de ces projets d’infrastructures a, quant à lui, atteint 286 projets l’an dernier contre 301 en 2015, a-t-on ajouté de même source.
L’étude de Deloitte sur la dynamique infrastructurelle en Afrique en 2016 explique ces reculs par les «vents contraires auxquels font face les économies africaines dans un contexte de baisse des cours des matières premières et de morosité économique mondiale»
L’Afrique du Sud reste le pays le plus dynamique dans ce domaine, avec 42 projets d’infrastructures en cours en 2016. Le Nigéria occupe le deuxième rang avec 38 projets.
Le classement des sous-régions les plus dynamiques montre que l’Afrique de l’Ouest compte le plus grand nombre de projets, soit 92 projets, pour un coût cumulé de 120 milliards dollars.
En Afrique du Nord, le nombre de projets a augmenté de 44,8 % en 2016, pour s’établir 42 projets en 2016 pour un coût total de 76,1 milliards de dollars, en hausse de 195 %.
En Afrique de l’Est, le nombre de projets (43) et leur coût (27,4 milliards de dollars) ont baissé l’an passé. La même tendance a été aussi enregistrée en Afrique centrale et en Afrique australe.
L’étude révèle, d’autre part, que trois secteurs ont mobilisé à eux seuls 220 projets, soit 78 % de l’ensemble des projets recensés sur le continent. Il s’agit, dans l’ordre, des secteurs du transport qui reste le plus grand bénéficiaire des investissements (34% de la valeur totale), de l’immobilier dont la part dans les investissements infrastructurels a atteint 22% en 2016 et de l’énergie qui accaparé 21% des investissements.
Ecofin