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Boualem Djebbar, président de l’ABEF : « il n’ya pas de crédit avec zéro intérêt »

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« Les banques algériennes, vont désormais se diriger vers l’adoption, au cours du 1er semestre de l’année en cours, du crédit islamique, ou le prêt de participation et d’association ». C’est ce qu’a  annoncé Boualem Djebbar, président de l’ABEF, hier sur les ondes de la radio nationale. Indiquant que le volume du crédit bancaire pour l’année 2016 avait atteint les 8400 milliards de dinars, dont 75% ont été destinés à l’investissement.

M.Djebbar souligne que le taux de croissance des crédits a été porté à 18% au terme de l’année 2016, alors qu’il n’était qu’a 8 % au début de l’année « nous estimons que ce taux de croissance est très positive, ca il a permis banques de préserver le même rythme de développement. Sur un plan technique, cela a permis de constituer une épargne de l’ordre de 800 millions de dinars, ce qui dénote que l’organisation financière a réussi à amortir le choc de la crise, et par conséquent, c’est précisément ce qui va ouvrir de nouveau horizons en matière d’investissement » a précisé M.Djebbar.

Concernant, la nouvelle orientation relative à l’introduction de prêt bancaire islamique, basé sur le partage des profits et des pertes, le président de l’ABEF, a tenu avant tout propos, de préciser qu’ « il n’ya pas de crédit savec zéro intérêt , et ce malgré la présence de quelques produits bancaires sans intérêt, dans l’exploitation et l’investissement, qui ne sont d’ailleurs, que des aides étatiques ».

Et d’ajouter « à cet effet, nous œuvrons pour mettre en place les crédits de participation et d’association. Nous avons convenu récemment, d’une rencontre avec nos partenaires étrangers, dans l’objectif de drainer de nouvelles ressources, et adapter quelques mesures juridiques, c’est ce qui fera l’objet d’une autorisation adressée à la Banque d’Algérie ».

Par ailleurs, M.Djebbar, également P-DG  de la banque de l’Agriculture et du Développement Rural, a indiqué que les prêts saisonniers font l’objet d’étude profonde, « la BADR est arrivé à financer plus de 20 000 dossiers de crédits saisonniers, dont 17 000 ont été dédié à la production de céréales » a souligné M.Djebbar.

Concernant l’épineux problème des crédits ANSEJ, le P-DG de la BADR, a été on ne peut plus clair «  nous sommes disposés à rééchelonner les crédits ANSEJ en difficulté, à condition  que les détenteurs assurent la continuité de l’activité et s’engagent à régler une petite partie du crédit »

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