Alger et Bruxelles lancent Diveco 2
L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont lancé hier le programme Diveco 2 qui vise à augmenter la diversification économique du pays notamment à travers l’amélioration des performances économiques du secteur de la pêche et de la l’aquaculture, écrit le Soir d’Algérie.
Ce programme, le second du genre après celui dédié à l’agriculture, l’agroalimentaire et le tourisme (Diveco 1), s’inscrit dans le cadre du Plan national aquapêche 2020. Le «maître d’œuvre» de Diveco 2 est la Direction générale de la pêche et l’aquaculture au ministère de l’Agriculture et de la Pêche, sachant aussi que 14 autres départements sectoriels sont impliqués dans ce programme.
«Dans ce processus, deux éléments me tiennent particulièrement à cœur, a indiqué John O’rourke, ambassadeur, chef de la Délégation de l’UE en Algérie. En l’occurrence, précise le Soir, le fait d’accompagner la diversification du secteur hors hydrocarbures puisque pour des raisons évidentes de la conjoncture actuelle elle s’avère une nécessité pour l’Algérie, tout en donnant aux acteurs privés du marché et les collectivités locales une responsabilisation et une opportunité d’agir sur le marché en tant qu’acteurs responsables et indépendants. Une dynamique qui a fait ses preuves en Europe et que l’ambassadeur européen se dit convaincu qu’elle en sera de même une fois appliquée dans notre pays.
Le boom des Assurances
Le président de l’Union nationale des sociétés d’assurances et de réassurances (UAR), a annoncé, hier, au Forum d’El Moudjahid, qu’une réflexion est entamée au ministère des Finances, pour une éventuelle révision de la loi sur les Assurances datant de 2006.
Le secteur des Assurances a enregistré une activité soutenue au cours de ces dernières années. Au plan de la production d’abord, et en corrélation avec le développement économique de notre pays, son chiffre d’affaires global a fortement progressé durant la période 2000/2015, passant de 19,5 milliards en 2000 à 127,9 milliards de DA à fin 2015, soit un taux d’évolution globale de 550 % et un taux d’évolution moyen annuel de 12%, écrit El Moudjahid ce matin. Ces taux de progression sont particulièrement remarquables, même si, il faut le reconnaître, le potentiel assurable en Algérie est très important et encore insuffisamment couvert. Interrogé sur la plus value que peuvent apporter les compagnies étrangères, le président de l’UAR estime que l’ouverture du marché aux opérateurs privés et internationaux reste un acquis pour la profession. La présence d’un grand nombre d’acteurs sur le marché a permis en fait de créer une importante émulation dans le secteur à savoir une grande concurrence.
Le conférencier reconnait que l’assuré a besoin d’avoir à sa disposition un large éventail de produits, ajoute le doyen de la presse.
Interconnexion Algérie, Niger, Nigeria, le Tchad : feu vert de la BAD pour la Dorsale Transsaharienne à fibre optique
« Le Projet doit interconnecter, dans sa première phase l’Algérie, le Niger, le Nigeria et le Tchad, et la phase suivante de la DTS concernera les interconnections à fibre optique de l’Algérie, du Mali et du Niger », a précisé M. Sidiki Traore représentant de la BAD à l’ouverture à Alger de la Conférence africaine sur la Gouvernance de l’internet.
Selon Maghreb Emergent, la BAD accorde ainsi un prêt de 31,4 millions d’euros auquel s’ajoute un don de 12,5 millions d’euros au Niger pour le tronçon nigérien de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique.
A ce sujet, le représentant de la BAD, se félicite du lancement des activités du Comité de Liaison de la DTS (CLDT) en présence des ministres en charge du secteur des six pays membres concernés. Les autorités algériennes ont bien voulu accepter d’accueillir le siège de ce Comité qui assurera, entre autres, « la coordination et la cohérence des tracés de DTS, la collecter et les échanges de données relatives au projet », a ajouté le responsable.
Le représentant de la BAD en Algérie poursuit Maghreb Emergent, a réitéré la disponibilité de la Banque africaine à « accompagner et appuyer les pays respectifs à renforcer et améliorer la résilience et la diversification des économies des pays, notamment à travers la mise en place des infrastructures et application TIC tout en les appuyant dans le renforcement des cadres juridiques et réglementaires y afférents pour lutter contre les défis posés par les innovations technologiques et en particulier internet ».
En Italie, Issad Rebrab adoube son « successeur »
Issad Rebrab s’est rendu cette semaine en Italie, dans l’usine sidérurgique pour aciers spéciaux de Piombino, en Toscane, accompagné de Said Benikene, le nouveau directeur exécutif de Cevital, écrit Jeune Afrique.
L’occasion pour le président-fondateur de Cevital, le groupe algérien aux 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, actif dans l’industrie, l’agro-alimentaire, la grande distribution et l’électroménager, de faire découvrir à Said Benikene un des sites européens les plus importants du groupe, acheté en 2015 au groupe italien Lucchini, et de mieux lui faire connaître le fonctionnement de l’entreprise.
La visite a aussi un goût de passage de témoin au tout nouveau directeur exécutif du groupe algérien, en poste depuis le 4 janvier dernier.
Comme Issad Rebrab (72 ans) s’en est lui-même ouvert à Jeune Afrique Business+ le 9 février, Said Benikene est sérieusement pressenti pour lui succéder à la tête de Cevital, conclut le magazine panafricain.