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Baisse sensible de l’activité industrielle dans le secteur public

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L’activité industrielle poursuit sa tendance à la baisse pour le secteur public et se caractérise par une évolution positive pour le privé. Près de 46% des enquêtés du secteur public ont utilisé leurs capacités de production à moins de 75%. C’est ce qui ressort de la dernière enquête de l’ONS sur la situation et les perspectives de l’industrie au troisième trimestre 2016.

Celle-ci révèle aussi que le niveau d’approvisionnement en matières premières est inférieur à la demande exprimée pour près de 27% des concernés du secteur public et près de 13% de ceux du privé, ce qui a engendré des ruptures de stocks à plus de 29% des premiers et à près de 5% des seconds. Ces ruptures de stocks ont causé des arrêts de travail allant jusqu’à 29 jours pour la plupart des concernés du secteur public et à moins de 10 jours pour plus de 70% de ceux du privé.

Par ailleurs, plus de 28% des enquêtés du secteur public et près de 15% de ceux du privé ont connu des pannes d’électricité, conduisant à des arrêts de travail, allant jusqu’à 12 jours pour 44% des premiers et près de 47% des seconds. Par ailleurs, l’approvisionnement en eau a été suffisant selon la majorité des enquêtés.

Les résultats de l’enquête indiquent qu’avec la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqués enregistre une baisse selon l’opinion des industriels du secteur public, alors qu’elle marque une tendance haussière selon ceux du privé.

Près de 30% des chefs d’entreprises du secteur privé n’ont pas satisfait toutes les commandes reçues et il subsiste des stocks de produits fabriqués selon près de 76% des concernés du secteur public et plus de 87% de ceux du privé, situation jugée anormale par, respectivement près de 68% et plus de 57% d’entre eux. Plus de 24 % des industriels du secteur public déclarent avoir rencontré des problèmes de transport durant ce trimestre.

« Avec, principalement, l’augmentation du volume des commandes, les effectifs poursuivent leur tendance à la hausse selon les chefs d’entreprises du secteur privé, alors qu’ils observent une baisse selon ceux du public », indique-t-on.

Ils sont en effet près de 77% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 90% de ceux du privé qui jugent le niveau de qualification du personnel suffisant. Néanmoins, plus de 45% des premiers et près de 54% des seconds déclarent avoir trouvé des difficultés à en recruter, notamment le personnel d’encadrement et de maitrise.

Près de 66% des enquêtés du secteur public et plus de 54% de ceux du privé déclarent ne pas pouvoir produire davantage en embauchant du personnel supplémentaire.

Concernant l’état de la trésorerie, ce dernier est jugé bon, par plus de 21% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 53% de ceux du privé. Toutefois, les charges élevées, l’allongement des délais de recouvrement des créances et le remboursement des emprunts continuent d’influer sur l’état de la trésorerie. Plus de 27% du potentiel de production du secteur public et plus de 76% de celui du privé ont recouru à des crédits bancaires et la majorité n’a pas trouvé de difficultés à les contracter.

L’ONS poursuit en outre que pour des raisons, essentiellement, de vétusté selon les enquêtés du secteur public et de sur utilisation des équipements selon ceux du privé, plus de 70% des premiers et plus de 31% des seconds ont connu des pannes, engendrant des arrêts de travail, allant jusqu’à 13 jours pour la majorité des concernés du secteur privé et jusqu’à 30 jours pour près de 27% de ceux du public.

Alors que près de 81% des chefs d’entreprises du secteur public ont procédé à des remises en marche de leurs équipements et plus de 79% de ceux du privé ont réalisé des extensions. Près de 79% des premiers et plus de 86% des seconds déclarent pouvoir produire davantage en renouvelant leurs équipements et sans embauche supplémentaire du personnel. Par ailleurs, le reste déclare pouvoir produire davantage juste en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension.

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