Dorénavant, l’activité « Garbage » c’est-à-dire la collecte des déchets ménagers et assimilés auprès des navires en séjour au niveau des quais du Port d’Alger et leur transfert vers le centre d’enfouissement technique, est assurée par l’Entreprise Portuaire d’Alger (EPAL). L’entreprise s’est d’ailleurs attelée d’informer l’ensemble des Armateurs, Transitaires et Intervenants au niveau du port d’Alger sur cette initiative. Dans ce cadre, les responsables du port d’Alger invitent ces derniers à prendre contact avec la Direction Exploitation et Règlementation pour l’établissement d’une convention commerciale.
« Cette convention permettra aux Armateurs, Transitaires et Intervenants au niveau du port d’Alger de bénéficier de certains avantages tels que le paiement à terme, la prise en charge de cette prestation en temps réel et les tarifs applicables à cette prestation sont fixés à quatre mille sept cent soixante dix dinars la tonne, toutes taxes comprises (4 770,00 DA/ Tonne en TTC) », indique un communiqué de l’EPAL.
Cette initiative entre également dans le cadre de la préservation du littoral. Rappelons dans ce sens les efforts consentis par l’Algérie pour la préservation et la protection du littoral, sachant que la première loi promulguée sur cette question, date de 2002. Une loi qui, aujourd’hui, a été suivie par d’autres instruments réglementaires et juridiques pour asseoir cette stratégie. Les risques environnementaux pour le littoral sont particulièrement grands et importants en Méditerranée, d’autant que pour le seul littoral algérien, il a été recensé 4 000 espèces marines menacées.
Mais, selon les professionnels, la menace environnementale ne vient pas uniquement du trafic maritime en Méditerranée mais aussi et surtout de l’activité commerciale et industrielle qui est particulièrement présente dans les wilayas côtières, parfois en étant implantée sur le littoral même.
