Automobile : en Afrique, PSA s’attaque à tous les terrains
L’année 2016 aura été diversement fructueuse pour Jean-Christophe Quémard, le patron de la région Afrique - Moyen-Orient du groupe français PSA, et ses trois marques automobiles : Peugeot, Citroën et la dernière-née, DS (lancée en 2014), établie sur le haut de gamme, écrit Jeune Afrique. Ce Français, aux manettes de la zone depuis septembre 2014, a plus que doublé les ventes sur son périmètre, avec 383 489 véhicules ayant trouvé acquéreur en 2016, contre 180 207 en 2015. Mais ce sursaut est en trompe-l’œil, car il est essentiellement dû à l’intégration de la production iranienne dans les chiffres – ce qui représente 233 000 voitures additionnelles – en raison de deux accords de partenariat conclus à Téhéran.
Pourtant, poursuit le magazine, le Portugais Carlos Tavares, PDG de PSA, a annoncé des objectifs très ambitieux pour la région Afrique - Moyen-Orient à l’horizon 2021 : 700 000 ventes et une multiplication des profits par quatre par rapport à 2015. Pour y parvenir, Jean-Christophe Quémard prévoit le lancement de 23 nouveaux modèles en cinq ans, dont, dès 2017, le véhicule de loisir (SUV) Peugeot 3008, la nouvelle Citroën C3 et une version inédite de l’utilitaire Jumpy-Expert, dont le lancement a eu du succès en Europe.
Pour éviter d’être bridé par les quotas – notamment en Algérie – et doper ses capacités logistiques, PSA a adopté un plan industriel pour la région Afrique - Moyen-Orient qu’il décline au Maghreb à travers trois projets d’usines d’assemblage, ajoute Jeune Afrique.
Les exportations hors hydrocarbures restent modestes à Annaba
Selon les statistiques communiquées par la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse Annaba, et rapportées ce matin par le journal Reporters, les exportations hors hydrocarbures n’ont pas évolué dans le sens voulu malgré les dispositifs mis en place et les formations aux métiers de l’exportation destinées aux cadres et lancées depuis plus d’une année. En effet, on est toujours collés aux mêmes créneaux, ajoute le quotidien, à savoir, ammoniac, nitrate in bluk calcium (Fertial) et phosphate (Ferphos Somiphos), le reste concerne des produits de la pêche, des oignons sauvages ou encore des déchets de papier et des huiles usagées. Point de produits manufacturés, excepté quelques tonnes de concentré de tomate. En 2016, ce sont 1 291 625 tonnes de marchandises et de produits qui ont été exportés à partir d’Annaba pour un montant global de 850 649 234,40 de dollars. L’entreprise Fertial se place en tête avec 438 800 785,40 de dollars, suivie de Ferphos qui vient au second rang avec 411 635 950 de dollars et du secteur privé avec quelque 212 499 dollars. Pourtant, la région d’Annaba recèle des potentialités qui lui permettent de prétendre à bien plus, avec l’implantation de dizaines d’entreprises qui sont en mesure de conquérir des marchés extérieurs, conclut Reporters.
L’Algérie et les Etats-Unis gagneraient à renforcer leur coopération économique
L’Algérie et les Etats-Unis gagneraient à hisser leur coopération économique au niveau de leur partenariat sécuritaire stratégique, ont relevé à Washington des parlementaires et des chefs d’entreprises algériens, écrit Algérie presse service ce matin.
Au cours d’un débat intitulé « l’Algérie et les Etats-Unis une nouvelle ère dans l’horizon », organisé vendredi par le Think Tank américain, Center for transatlantic relations, il a été souligné la nécessité de passer à une autre étape de coopération entre les deux pays, axée sur le développement de l’économie et des investissements.
Le Think Tank américain, affilié à la John Hopkins University, a convié pour ce débat de deux heures sur l’Algérie la sénatrice Mme Hafida Benchehida, le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC) Smail Chikhoune et l’industriel Slim Othmani.
Mme Benchehida a relevé que les deux pays, liés par un partenariat sécuritaire renforcé, étaient en mesure « d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales » en consolidant ce qui a été construit jusqu’ici.
Or : hausse de 2% de la demande mondiale, la Chine en tête
La demande mondiale d’or a augmenté en 2016 malgré un fort ralentissement au dernier trimestre, les investisseurs institutionnels délaissant le métal en fin d’année, selon un rapport du Conseil mondial de l’or (CMO) publié par le site web de la Radio algérienne,
La demande annuelle d’or est ressortie à 4.309 tonnes l’an passé, en hausse de 2% par rapport à 2015, où elle avait atteint 4.216 tonnes.
Sur les trois derniers mois de l’année, la demande d’or a en revanche reculé de 11% par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 994,1 tonnes, diminuant à la fois dans la bijouterie (-15% à 2.389 tonnes) et dans l’investissement.
Sur l’année, précise radioalgerie.dz, la demande des investisseurs a augmenté de 70%, selon un responsable du Conseil mondial de l’or.
Mais au dernier trimestre, les investisseurs professionnels ont délaissé en masse les ETF (fonds d’investissements adossés à des stocks physiques) après l’élection de Donald Trump, préférant au métal jaune des actifs plus risqués.