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Enseignement professionnel: former aux besoins du marché

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Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a souligné dimanche à Alger la « nécessité » de réorganiser le secteur pour l’adapter aux besoins de développement et de diversification de l’économie nationale.

« Il est nécessaire de réorganiser le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels afin de l’adapter aux besoins et à l’évolution économique du pays, conformément à la politique de diversification de l’économie nationale prônée par le gouvernement », a indiqué M. Mebarki à la Radio nationale.

Il a précisé que cette réorganisation a été initiée sur « instruction » du Premier ministre Abdelmalek Sellal, soulignant que l’objectif attendu est de délivrer un diplôme permettant au stagiaire d’avoir un cursus supplémentaire pour accéder à des postes d’emploi et à d’autres formations.

A ce titre, le ministre a fait savoir qu’une commission, composée des représentants des ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation professionnelle ainsi que des représentants de la Fonction publique, a été mise en place pour engager une « réflexion » à même de réorganiser le cursus de l’Enseignement professionnel et le rendre « plus attractif ».

La stratégie du gouvernent dans ce sens « repose sur des critères et des démarches complémentaires consistant à réaliser une adéquation entre la formation et l’emploi et faciliter aussi l’employabilité des jeunes formés », a-t-il précisé.

Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, de « réaliser une adéquation de la formation et des besoins en ressources humaines qualifiées pour le secteur économique et les activités de développement socio-économique ».

« Nous travaillons en partenariat avec plusieurs secteurs de manière à dédier des centres et des instituts de formation professionnelle pour des bassins industriels comme Constantine où la mécanique est très développée ou Sidi Bel Abbes et Bordj Bou Arreridj pour l’électronique et Oran pour la maintenance automobile », a encore expliqué M. Mebarki.

Le ministre a ajouté que des centres d’excellence ont été développés dans sept wilayas où le potentiel agricole est important, de même que des centres d’excellence dans l’industrie, les travaux publics, le bâtiment ainsi que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Il a fait observer que les offres de formation en administration ont diminué, alors que la formation dans le domaine des TIC et des énergies renouvelables sont de plus en plus développées.

S’agissant de la nomenclature des spécialités, le ministre a indiqué que la liste contient 440 spécialités définies en partenariat avec les utilisateurs (ministères, entreprises…) pour répondre à la politique du gouvernement en matière de développement économique et des entreprises.

Par ailleurs, M. Mebarki a « refusé » de considérer que la formation professionnelle comme étant un « réceptacle de l’échec scolaire », relevant que son secteur reçoit annuellement quelque 650.000 apprenants et délivre des diplômes à plus de 240.000 jeunes qualifiés.

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