Négociations sur le gaz : quelles marges de manœuvre pour l’Algérie ?
Le début de polémique sur la fiabilité des livraisons en gaz algérien vers la France, né des accusations du groupe Engie (ex-GDF Suez) contre le groupe Sonatrach, remet sur le tapis la question des contrats à long terme à l’origine du litige entre les deux entreprises, écrit El Watan ce matin. Un différent qui d’après le quotidien, ne serait pas étranger aux insinuations d’Engie qui a lourdement médiatisé ses difficultés d’approvisionnement en l’imputant à Sonatrach, laissant ainsi la voie libre à une série de spéculations sur des difficultés sur le front du gaz en Algérie. La «mise en accusation» est, pour le moins, mal venue pour l’Algérie, à l’approche de négociations difficiles sur les contrats à long terme, dans un marché devenu très concurrentiel.
Dans ses réponses directes à Engie, El Watan croit savoir que Sonatrach est restée plutôt mesurée, mais les informations données depuis quelques jours par le groupe, à propos des capacités de production gazières algériennes, appuyées de bilans chiffrés sur les exportations effectives vers le Sud de l’Europe et notamment l’Espagne, dessinent les contours d’une riposte algérienne plus offensive.
Crise financière: Les assurances de la Banque d’Algérie
Le Quotidien d’Oran revient ce matin sur les déclarations faites hier par le numéro 2 de la Banque d’Algérie. L’Algérie n’est pas dans une situation financière de crise, estime le vice-gouverneur de la Banque centrale d’Algérie (BA), M. Djamel Ben Belkacem. Dans une intervention, hier mardi, à la radio Chaine3, il a indiqué que: «je ne pense pas que l’on soit dans une situation de crise financière. C’est vrai que la baisse de 47% du prix du pétrole, en 2015, et la poursuite de cette baisse jusqu’en juin 2016, a eu un impact énorme sur notre économie, cela a impacté les exportations des hydrocarbures, qui ont diminué en valeur, et cela a aussi impacté la fiscalité pétrolière, dans le budget de l’Etat, ce qui a provoqué un déficit de la balance des paiements, du solde courant de la balance des paiements ainsi qu’un déficit budgétaire, qui est assez important.» «Ceci dit, être en crise financière, je ne le pense pas, car depuis les années 2000, les politiques économiques des pouvoirs publics ont permis la constitution de réserves de change assez importantes (114 mds de dollars, à fin 2016, Ndlr), avec un pouvoir d’achat sur l’extérieur, la constitution d’un fonds de régulation des recettes, donc une épargne nette de l’Etat qui a permis à l’Economie algérienne, contrairement à d’autres pays dans la même situation que nous, d’avoir une capacité de résilience beaucoup plus importante. C’est ce qui a permis à l’activité économique de ne pas baisser, car la croissance est restée vigoureuse, en 2015 et 2016, conclut le Quotidien d’Oran.
Pourquoi les Algériens privilégient-ils toujours le paiement en espèces ?
À l’instar de tous les Algériens, les Béjaouis préfèrent toujours payer en espèces. C’est ce que nous avons pu constater, ces derniers jours, devant les guichets de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos), rapporte le correspondant de Liberté ce matin. Le directeur était dans l’obligation de solliciter la police pour mettre à sa disposition deux agents pour réguler la file devant des guichets littéralement assiégés par des centaines des cotisants, qui s’y prennent toujours au dernier moment. En effet, les affiliés à la Casnos avaient jusqu’à hier, soit le 31 janvier, pour déposer leur déclaration. “Je ne comprends pas pourquoi on continue à payer en espèces alors qu’il y a d’autres modes de paiement : soit par chèque, soit par virement CCP ou banques”, a déploré M. Benhadad Fatah, directeur de la Casnos à Béjaïa. Et à ce propos, poursuit le journal, il dira : “Notre DG a signé récemment une convention avec son homologue de la Badr afin de mettre en place le paiement électronique (e-paiement). Avec la lecture de carte, l’assuré va recevoir sur place un reçu.”Mieux encore, avec le paiement par chèque, l’assuré n’a pas à se déplacer puisque la Casnos a avancé dans la décentralisation avec des guichets de proximité ouverts à Kherrata, à Aokas, à El-Kseur, à Sidi-Aïch, à Tazmalt et à Akbou.
17 685 affaires ont engrangé 21,5 milliards de dinars de droits et pénalités
Les opérations de contrôle fiscal effectuées durant le premier semestre 2016 par la Direction générale des impôts (DGI) ont porté sur 17 685 affaires et transactions avec un montant de 21,5 milliards de dinars de droits et pénalités, nous apprend le Jeune Indépendant.
Selon le journal, ces résultats représentent une hausse de 0,7 % en volume par rapport au premier semestre 2015 (17 568 affaires vérifiées) et une baisse de 25 % en valeur (28,55 mds DA de droits et pénalités), précise le directeur par intérim des recherches et vérifications (DRV) à la DGI, Belkacem Arab Yacef.
Les opérations de contrôle de la DGI, assurées actuellement par près de 900 vérificateurs à travers le territoire national, portent sur trois types de vérification : le contrôle sur pièces (CSP), le contrôle fiscal externe (CFE) et le contrôle des évaluations (CEV).
Le CSP représente les vérifications fiscales générales réalisées au niveau des bureaux des différentes structures relevant de la DGI : le redevable est alors contrôlé à partir de pièces (factures de vente ou d’achat, documents comptables…).