La situation financière reste « solide » selon Mohamed Loukal
La situation financière externe de l’Algérie reste solide et relativement confortable», a déclaré, hier, le gouverneur de la Banque d’Algérie. M. Mohamed Loukal, qui s’exprimait devant les membres de la chambre basse du Parlement, lors de sa présentation du rapport annuel de 2015 sur l’évolution économique et monétaire du pays, a également indiqué que « les réserves de change de l’Algérie ont baissé à 114,1 milliards de dollars (mds USD) à fin décembre 2016 contre 144,1 milliards USD à fin 2015 », rapporte El Moudjahid. Il est à signaler, poursuit le journal, dans ce même contexte, que lors de la période étalée entre fin décembre 2015 et fin décembre 2016, le matelas de devises de l’Algérie a baissé de 30 milliards de dollars. Les réserves du change de l’Algérie s’étaient, pour rappel, établies à 121,9 milliards USD à fin septembre 2016 et à 129 milliards USD à fin juin de la même année. Après de successives et considérables hausses, les réserves de change de l’Algérie ont commencé à connaître un fléchissement depuis 2014 sous l’effet combiné de la baisse des cours pétroliers et des exportations des hydrocarbures ainsi qu’une hausse fulgurante des importations, ajoute El Moudjahid qui estime que l’élan que prenait le niveau du matelas de devises fut freiné dès le début 2014, lorsque le niveau des réserves s’approchait des 195 milliards USD à fin mars 2014 mais amorça, par la suite, une tendance baissière, en s’établissant à 193,27 mds USD, à fin juin 2014, avant de descendre encore à 185,27 mds USD à fin septembre de la même année.
L’Afrique veut sa zone de libre échange
Le 28e Sommet de l’Union africaine qui se déroule actuellement à Addis-Abeba et prendra fin demain, va aborder l’une des questions les plus importantes du moment: la mise en place de la zone de libre-échange continentale dont les travaux ont été lancés formellement en 2015 à Johannesburg, nous apprend l’Expression. Le journal estime que ce projet est d’autant plus intéressant qu’il se conjugue à une réforme de l’Union africaine de sorte qu’elle devienne plus entreprenante. D’après l’Expression, la création de cette zone est prioritaire dans l’agenda 2063 de l’Union africaine. L’objectif, à travers ce projet, est de créer un seul marché africain des biens et services, d’établir la libre circulation de marchandises et des hommes, notamment les hommes d’affaires, avant de mettre en place l’Union douanière africaine en 2022 et la Communauté économique africaine en 2028. Il est question que la mise en place d’une Zone de libre-échange continentale apporte à l’Afrique, selon les premières estimations, environ 35 milliards de dollars par an en matière de commerce intra-africain d’ici 2022, ce qui suscite d’ailleurs l’enthousiasme de plusieurs responsables africains, notamment Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA et la commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union africaine, Fatima Haram Acyl.
Spéculation autour des produits subventionnés, une campagne de dénonciation dès mercredi
El Watan nous apprend ce matin que dès mercredi 1er février, l’Association de protection et orientation du consommateur, et son environnement (Apoce) prévoit le lancement d’une campagne nationale de dénonciation et de requêtes auprès des 48 directions du commerce du pays, dans une tentative de mettre le holà à la spéculation et la hausse des prix de plusieurs produits, notamment ceux de large consommation, dont la plupart sont subventionnés.
Dans une conférence de presse, tenue hier au siège du quotidien El Moudjahid, le docteur Mustapha Zebdi a annoncé poursuit le journal, que cette campagne concernera en premier lieu la semoule. «A travers nos différentes annexes dans les 48 wilayas, nous ferons en sorte de faire entendre notre voix et celle du consommateur qui est en train de payer cher le prix de la semoule, qui est un produit subventionné par l’Etat, s’exclame-t-il. Les 1,8 milliard de dinars de subvention pour les blés dur et tendre ne sont pas réellement ressentis sur le marché, étant donné qu’il existe un véritable vide juridique et un manque criant de contrôle, laissant place à la spéculation et à la flambée des prix.» D’après le conférencier, la mafia de la semoule ne respecte pas les prix édictés par la loi en vigueur, qui sont de 900 et 1000 DA pour respectivement la semoule ordinaire et la semoule fine.
Etats-Unis : une croissance décevante en 2016
La croissance économique des Etats-Unis a nettement décéléré au 4e trimestre, décevant les attentes des analystes, et se révèle apathique sur l’ensemble de 2016, selon la première estimation du département du Commerce publiée vendredi et rapportées par le quotidien économique la Tribune. D’octobre à décembre, le Produit intérieur brut (PIB) américain a crû de 1,9% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières. Les analystes s’attendaient à une expansion de 2,2% après celle de 3,5% au 3e trimestre.
Selon la Tribune, sur l’année, le PIB de la première économie mondiale n’a progressé que de 1,6% en 2016 après une hausse de 2,6% en 2015. Ce faible rythme d’expansion, égal à celui de 2011, est le plus médiocre depuis 2009, année où l’économie américaine avait connu une récession (-2,8%). La décélération de la croissance au 4e trimestre a reflété une chute des exportations (-4,3%), au plus bas depuis début 2015, associée à une accélération des importations (+8,3%), qui pèsent sur le PIB.