Les nouvelles ambitions de Saïdal
Le groupe Saidal va élargir sa voilure, au cours de l’année 2017, avec l’entrée en activité de nouvelles unités de production, dont celle d’insuline en flacons, a indiqué le directeur général de cette société publique, M. Yacine Tounsi, dans un entretien accordé à l’APS.
Il s’agit de l’entrée en production de deux catégories de projets : des unités de fabrication de médicaments génériques et des unités spécialisées. Pour les génériques, 3 unités devront être réceptionnées avant la fin du premier semestre 2017 : celle de Cherchell, pour les formes sèches, avec une capacité annuelle de 25 millions unités-ventes (uv), celle de Zemirli (El- Harrach), pour les formes sèches également (55 millions uv) et celle de Constantine pour les formes liquides (28 millions uv), écrit Algérie Presse service. Quant aux unités spécialisées, il s’agit du projet de production d’insuline humaine à Constantine, en partenariat avec le groupe Novonordisk, pour l’ensemble de sa gamme d’insulines. «Le projet est dans un état d’avancement appréciable», relève le même responsable. Lancés en août 2015, les travaux de réalisation de ce projet, composé de deux unités.
La saison des salons de l’emploi à commencé
La 4e édition du Salon national de la formation continue et par apprentissage «carrefour formation 2017» se tiendra du 6 au 8 février 2017 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. D’autre part, la 1re édition du Salon régional de la formation et emploi «carrefour emploi/formation 2017» se tiendra du 13 au 15 mars 2017 au Centre culturel de l’APC de Sétif, nous apprend le Soir d’Algérie. Par ailleurs, la 11e édition du Salon national du recrutement «carrefour emploi 2017» sera organisée du 18 au 20 avril 2017 et ce, à l’Office Riadh-El-Feth (Oref) à Alger. C’est ce qu’a annoncé hier matin, le commissaire de ces salons, Dr Ali Belkhiri, lors d’une conférence de presse. «Classé numéro 1 du recrutement et de la formation continue à Alger, le salon s’est imposé au fil des ans comme un des événements incontournables dans les domaines de la formation et du recrutement», s’est félicité le commissaire. Il réfute poursuit le Soir, l’idée que la situation difficile que traverse le pays constituerait un obstacle à l’essor de ces deux domaines intimement liés que sont la formation et le recrutement, «du reste éléments incontournables pour la relance de l’économie, et pour notre part, nous organisateurs de ces événements, nous restons convaincus qu’il existe actuellement tellement d’opportunités pour les entreprises» qu’il s’agit de dénicher.
Sans les subventions, l’Algérien paierait son litre d’essence 150 DA
En dépit de la chute des prix de l’or noir, pour l’instant incapables de dépasser la barre des 55 dollars le baril dans les marchés mondiaux, la politique des subventions est maintenue, écrit le journal Reporters. Depuis, experts et économistes n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de maintenir aussi longtemps la générosité de la rente, qu’il faudra tôt ou tard reconsidérer. Parmi les solutions avancées, le « ciblage » de ces subventions afin qu’elles touchent ceux qui en ont réellement besoin. Le quotidien à fait parler Zoheir Boudehri, ancien président de la commission subventions et finances au ministère de l’Energie, et pour lui dès lors que l’on parle de marché non administré, et donc libre, cela suppose qu’il y a un jeu de la concurrence et que l’application des prix de vente sont conditionnés par l’offre et la demande. Or, l’Etat a le monopole de la fixation des prix à travers les marges administrées sur toute la chaîne de production et de distribution, d’une part. En effet, de l’extraction, au transport par canalisations, au raffinage et, finalement, à la distribution, l’Etat (ministère de l’Energie) donne à chaque entreprise, pour la plupart publiques, un revenu en fonction du prix de vente final du carburant ou du gaz. Pour ainsi dire, c’est la volonté d’afficher un prix public qui conditionne le chiffre d’affaires et la capacité de développement (ou l’absence) des entreprises du secteur. D’autre part, poursuit-il, les stations d’essence privées ne disposent pas d’une marge de manœuvre afin de baisser ou d’augmenter leurs prix. Ainsi, pour en revenir à votre question, sans subventions, l’Algérien paierait son litre d’essence au même prix que ce que payent les consommateurs européens, soit plus de 150 DA/litre, moins quelques dinars pour le transport.
150 000 tonnes d’engrais sur le marché en 2017
L’entreprise Asfertrade Spa, filiale du Groupe industriel Asmidal, chargée du conditionnement et de la distribution des engrais et autres intrants agricoles, ambitionne de tripler le volume des engrais commercialisés et atteindre cette année les 150 000 tonnes, a-t-on appris de la directrice régionale Ouest de cette entité, reprise ce matin par le quotidien la Tribune. «Nous aspirons à commercialiser plus de 150 000 tonnes en 2017, eu égard à l’année agricole qui s’annonce très bonne, avec les fortes précipitations survenues au moment opportun», a indiqué Fatiha Bouach, en marge de la quatrième et dernière journée du Salon international de l’agriculture Agripro expo qui s’est tenu à Oran. En 2016, poursuit la Tribune, année marquée par une grande sécheresse ayant sévi dans une grande partie du territoire national, la société Asfertrade n’avait commercialisé que 50 000 tonnes, performance jugée très loin des objectifs fixés pour cette période estimés à 100 000 tonnes, a précisé la même responsable. Actuellement, la société a un contrat pour commercialiser 100 000 tonnes avec le distributeur officiel des Coopératives de céréales et de légumes secs (Ccls) et l’Union des coopératives des céréales (UCC), chargés de vendre le produit directement aux agriculteurs.