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Accords Opep et non-Opep: l’objectif de réduire 1,8 mbj serait atteint dès février

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L’objectif de réduire 1,8 million de barils/jour par l’Opep et 11 pays non-membres « devrait être atteint à 100% dès février prochain, a affirmé jeudi à Alger le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa.

L’objectif de réduire la production de 1,8 millions de barils/jour « devrait être atteint à 100% dès février prochain alors que la réduction effective a déjà atteint 1,5 million de barils jour » a-t-il déclaré à la presse en marge de la signature par Sonatrach d’un contrat et d’un protocole d’entente respectivement avec la société indienne d’Engineering EIL et l’italienne Versalis, filiale du groupe ENI.

Il a ajouté que la prochaine réunion d’évaluation des accords de l’Opep et de ses partenaires, relatifs à une baisse de 1,8 million de barils/jour (mbj) de la production pétrolière, se tiendra en mars prochain au Koweït.

« La prochaine réunion du comité de monitoring et de surveillance se tiendra autour du 20-25 mars au Koweït. Elle examinera le niveau d’application de l’accord par tous les pays concernés », a précisé M. Boutarfa.

Les pays de l’Opep avaient convenu fin novembre de réduire leur production de 1,2 mbj applicable à partir du 1er janvier 2017 et pour six mois, afin de permettre au marché de se rééquilibrer.

Ils ont aussi convaincu début décembre des pays producteurs non membres de l’organisation, dont la Russie et Oman, de se joindre à leur effort. Ces pays ont décidé alors une réduction de 558.000 b/j.

Le comité de surveillance des accords de l’Opep et de ses partenaires sur la réduction de la production de pétrole s’est réuni dimanche dernier à Vienne en présence, entre autres, du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa.

Plusieurs pays producteurs de pétrole avaient estimé lors de cette rencontre que l’accord Opep-non-Opep était bien respecté et en bonne voie.

Le comité ministériel de surveillance est co-présidé par le Koweït et la Russie et dont l’Algérie est membre avec le Venezuela et le Sultanat d’Oman.

Evoquant les contrats signés par Sontrach, M. Boutarfa a estimé que ce genre de signatures confirme que la Sonatrach s’oriente de manière plus significative vers la transformation et la pétrochimie, dans le cadre de l’exécution des instructions du Président de la République qui tient à ce que « tous les citoyens algériens profitent de leurs propres ressources ».

Le contrat Sonatrach-EIL porte sur la réalisation d’études-suivi-conseils pour la réhabilitation de l’unité d’éthylène du complexe CP1K de Skikda, ce qui permettra de réduire le recours à l’importation de cette matière première pour le complexe CP2K.

La réhabilitation de cette unité, d’une capacité de production de 120.000 tonnes/an d’éthylène, vise la valorisation des 164.800 tonnes d’Ethane produites annuellement par le complexe GNL de Skikda (GL1K), expliquent les cadres de la Sonatrach.

D’un coût de 7 millions d’euros, le contrat avec EIL devrait être exécuté dans un délai maximum de 23 mois.

Quant au protocole d’entente Sonatrach et Versalis, la plus grande société italienne opérant dans le domaine de la pétrochimie, il porte sur les études de faisabilité de la réalisation en Algérie de complexes pétrochimiques et le renforcement de la coopération entres les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie.

Ainsi, un comité mixte de pilotage sera mis en place et se chargera de l’identification et de l’évaluation des projets et axes de coopération entre les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie.

Un groupe de travail mixte sera également installé pour la réalisation d’études de faisabilité des projets identifiés dans ce cadre.

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