Le président de la Fédération de l’agro-alimentaire, Abdelwahab Ziani, invité ce jeudi de la rédaction de Radio chaine 3, a affirmé que les investisseurs américains, doués d’une solide expérience dans le domaine agro-alimentaire, ont commencé à mettre en valeur une superficie de 30.000 hectares, auxquels seront adjoints 30.000 autres où, a-t-il révélé, sera développée une agriculture industrialisée et mécanisée ».
En expliquant que la cueillette des fruits et des légumes qui y seront produits, sera mécanisée et que ceux-ci seront transformés à demeure.
Lors de son intervention, Mr Ziani a précisé qu’il s’agit « de grands ensembles agro-alimentaires qui suscitent l’intérêt, de plus en plus grandissant, de la part des investisseurs nationaux, outre des partenaires Américains, révélant l’implication des opérateurs privés nationaux qui projettent de financer 34 projets agro-industriels similaires, en zones Sahariennes et dans les Hauts Plateaux, notamment à Adrar, El Menéa, Ouargla, Ghardaïa et Bordj Bou Arreridj.
Néanmoins, il a déploré les contraintes administratives imposées à ces investisseurs nationaux qui peinent, a-t-il dévoilé, à obtenir les documents nécessaires pour lancer ces chantiers, en raison d’une administration toujours tatillonne et une bureaucratie encore pesante.
Mr Ziani a fait part de l’entrée en scène d’autres investisseurs étrangers, en plus des Américains et des nationaux, à l’exemple des Hollandais, des Belges et des Français, qui ont affiché leur disponibilité, eux aussi, à réaliser des projets du même type, dont une trentaine, précise-t-il, sont en cours de négociation. .
Une fois réalisés, ceux projets, assure-t-il, permettrons de satisfaire le marché Algérien et de gagner d’importantes parts de marché à l’exportation, notamment en direction de pays du centre de l’Afrique.
