- Advertisement -
Les ministres des Finances des «5+5» à Paris : Fonds vert, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au menu
La réunion des ministres des Finances des pays membres du Forum de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale, à laquelle participera le ministre Hadji Baba Ammi, se tiendra aujourd’hui à Paris pour aborder plusieurs sujets, notamment l’approvisionnement du Fonds vert afin de faire face aux changements climatiques, selon un communiqué du ministère des Finances reprit par Reporters ce matin.
L’Algérie s’est engagée à « réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 7% d’ici à 2030 avec les moyens nationaux ». C’est pourquoi, aujourd’hui, le pays a opté pour la voie des énergies renouvelables avec un gisement solaire estimé à plus de 5 milliards gigawattheures (Gwh)/an, poursuit le journal qui ajoute que les autorités vont plus loin en misant sur un niveau de réduction des émissions GES de 22% à la même échéance avec une aide internationale. C’est pour des engagements similaires par les pays du Forum sous-régional informel, composé de la Méditerranée occidentale du nord (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et les pays de l’Union du Maghreb arabe au Sud (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye et Mauritanie), que les argentiers auront à « échanger sur les enjeux financiers du changement climatique et les suites de l’entrée en vigueur de l’accord de Paris », précise le quotidien.
Les crimes économiques en hausse de 10,21%
Les services de la sûreté nationale de la wilaya d’Alger ont enregistré 88 605 affaires en 2016 contre 85 495 en 2015, soit une hausse de 0,50%. Un nombre important des affaires traitées sont liées à l’atteinte aux biens et aux personnes, nous rapporte l’Econews.
C’est ce qui ressort du bilan dévoilé à l’inspection régionale de la police sise à Château neuf. Selon Rabah Mahmoud, contrôleur et inspecteur de la police régionale d’Alger, « en 2016, la police régionale d’Alger a traité dans le cadre de son activité, plus de 29 780 affaires liées à l’atteinte aux personnes dont 23 053 ont été résolues, et plus de 29 283 affaires liées à l’atteinte aux biens dont 8 176 ont été réglées».
Le même intervenant a avancé un nombre que 8 934 affaires liées à l’argent public ont été enregistrées en 2016, dont 8 717 ont été résolues. Le nombre d’inculpés pour ces infractions dépasse 11 000 personnes. S’agissant des crimes économiques et financiers, poursuit l’Econews, un chiffre de 3 777 affaires enregistrées en 2016 contre 3 391 en 2015 a été donné. Soit une hausse de 10,21%, détaille le conférencier. Les services de sécurité de la wilaya d’Alger ont pu résoudre un total de 2 288 affaires dont 3 sont liées au blanchiment d’argent. Près de 3 000 personnes ont été mises en examen, précise-t-il.
OPEP, l’accord d’Alger consolidé
Selon l’Expression, les pays producteurs (Opep et hors Opep) ont décidé de retirer du marché par jour, près de 1,8 million de barils le 10 décembre. Le sommet de l’Opep qui s’est tenu à Alger le 28 décembre en marge du 15ème Forum international de l’Energie a servi de socle à cette offensive. Ceux qui doutaient de sa mise en oeuvre sont désormais édifiés, écrit le journal qui estime que l’Opep et ses alliés ont déjà réduit leur offre de 1,5 million de barils par jour. «Le respect (des accords) est excellent, c’est vraiment formidable», s’est félicité le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Falih, à l’issue de la réunion d’évaluation de la baisse décidée le 10 décembre 2016. Cette «euphorie» est partagée par ses homologues.
Pour l’Expression, Moscou était «en avance sur ce qui était prévu et faisait de son mieux pour maximiser sa participation», a déclaré le ministre russe de l’Energie cité par l’agence Bloomberg. «Actuellement, nous avons réduit (la production) en moyenne d’environ 100.000 barils par jour», a indiqué Alexandre Novak, avant de se rendre à Vienne.
États-Unis: Trump enterre le traité transpacifique
Le président américain Donald Trump a signé un décret officialisant le retrait des États-Unis du traité transpacifique (TPP), une position qu’il avait défendue lors de la campagne pour l’élection présidentielle, écrit ce matin le quotidien français le Figaro.
Ce texte, rappelle le journal, promu par Washington et censé façonner les règles du commerce du XXIe siècle, a été signé en 2015 mais n’était pas encore entré en vigueur. Le traité a été signé par 12 pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Etats-Unis et Vietnam) qui représentent 40% de l’économie mondiale. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, grand défenseur de l’accord, a estimé que le TPP sans les Etats-Unis « n’aurait pas de sens ».
« (Ce décret est) une chose merveilleuse pour les travailleurs américains », a déclaré Donald Trump.
Donald Trump a aussi décrété d’après le Figaro, le gel des embauches de fonctionnaires fédéraux et la fin des aides fédérales pour les ONG permettant de recourir à des avortements à l’étranger.
- Advertisement -