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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Bouteflika défend son bilan économique

Le président Abdelaziz Bouteflika a accordé une interview à Oxford Business Group (OGB) où il a mis en avant les « réalisations » de l’Algérie, durant son règne, en matière de développement économique, écrit El Watan ce matin.
Le chef de l’Etat a notamment indiqué que l’Algérie est l’un des rares pays exportateurs de pétrole qui continue à créer de l’emploi et à réaliser une croissance économique (3,9% en 2015). Il a avancé que pas moins de 24.386 projets d’investissement ont été lancés entre 2013 et 2016.
Pour l’avenir, poursuit El Watan, Bouteflika annonce des mesures visant à « accélérer la diversification de notre économie et renforcer les programmes sociaux, et ce, en évitant des coûts économiques supplémentaires ». Il faut dire qu’une telle recette – magique- a peu de chance de convaincre quand on sait que le gouvernement a dépensé, en 15 ans, plus de 800 milliards de dollars sans pour autant arriver à diversifier l’économie algérienne qui demeure dangereusement dépendante de l’exportation des hydrocarbures.

OPEP : La réduction peine à atteindre le niveau prévu

Liberté écrit ce matin que trois pays membres de l’Opep ont fait savoir qu’ils abaisseraient leurs productions de pétrole en dessous des quotas qui leur ont été arrêtés dans le cadre de l’accord de Genève le 30 novembre dernier. En effet, poursuit le quotidien, après le Koweït en début de semaine, l’Arabie saoudite et l’Algérie ont annoncé, tour à tour, qu’ils feront un effort supplémentaire. Le ministre algérien de l’Énergie a déclaré à Abu Dhabi, selon l’agence Bloomberg, que l’Algérie va réduire sa production de janvier de 60 000 B/J, voire même aller jusqu’à 65 000 B/J. Dans le cadre des quotas arrêtés par l’Opep, l’Algérie devait réduire sa production de 50 000 B/J. L’Arabie saoudite avait fait savoir en milieu de semaine que sa production de pétrole a été ramenée à moins de 10 millions de barils par jour, soit une sensible baisse par rapport au quota que lui a déterminé l’Opep. Liberté ajoute que le Koweït a, pour sa part, affirmé dimanche qu’il réduirait sa production plus que ne lui recommandait l’accord de l’Opep. Mais les efforts de ces trois pays ne baissent pas la production globale au niveau souhaité par l’Opep. Selon un rapport de l’organisation, rendu public hier, pour décembre dernier, la production de pétrole de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a chuté en décembre, mais reste bien au-dessus des niveaux prévus par l’accord du 30 novembre, en vue de faire remonter les prix. La production totale de brut de l’Opep a chuté de 221 000 barils par jour à 33,1 millions de barils par jour (mb/j) par rapport à novembre. Les membres de l’Opep étaient parvenus le 30 novembre à s’entendre sur une baisse de leur propre production, avec pour objectif de réduire cette production globale à 32,5 millions de barils par jour, au 1er janvier.

6 nouveaux barrages entreront en service en 2017 (ministre des Ressources en eau)

Le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelkader Ouali, a annoncé mercredi à Alger, que 6 nouveaux barrages entreront en service en 2017 dont le barrage de Mellague dans la wilaya de Tébessa dont la réception est prévue dans les jours à venir, écrit Maghreb Émergent qui reprend l’APS.
Ces infrastructures viennent ainsi s’ajouter au parc national des barrages qui compte actuellement 75 barrages contre 31 en 1999, a indiqué M. Ouali devant les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui débattaient du projet de loi sur le règlement budgétaire de 2014.
Il a précisé à ce propos, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présidera l’inauguration du barrage Mellegue (Tébessa) qui entre dans le lancement du complexe industriel de phosphate de la région, soulignant que 5 autres barrages seront opérationnels lors du deuxième semestre 2017 outre la réalisation de cinq autres d’ici à 2019 sans pour autant, définir les régions qui en bénéficieront. Il a rappelé également que ses services ont recensé 80 sites pour la réalisation de nouveaux barrages dont 30 ayant d’ores et déjà, fait l’objet d’études de faisabilité.

Hausse quasi-générale des prix des produits alimentaires

Sur tout le territoire national, il a été constaté une hausse sensible et quasi générale des prix des produits alimentaires au cours du mois de décembre dernier, en comparaison avec le même mois de 2015, la banane et la pomme enregistrant des records avec des prix exorbitants, nous apprend la Tribune ce matin. Des différences de prix significatives sont également relevées entre différentes régions du pays, a indiqué un communiqué du ministère du Commerce repris hier par l’APS et par le quotidien suscité. Selon le ministère, les prix moyens à la consommation des produits d’épicerie se sont envolés entre les deux périodes de comparaison. Ainsi, la hausse a touché le lait en poudre infantile (+9,8%), la levure sèche (+8,9%), les pâtes alimentaires (+8%), le concentré de tomate (+6,7 %), le café (+6,7%), la farine conditionnée (+6,3%), le thé (+6,1%), le riz (+5,7%), le sucre blanc (+3,5%), les huiles alimentaires (+1%) et la semoule ordinaire (+0,3%). Par contre, le lait en poudre adultes a enregistré une légère baisse de 0,3%. Concernant les légumes secs, écrit la Tribune, une flambée a caractérisé le prix des pois chiches (+6,3%), alors que celui des haricots secs a grimpé de 6,6% et des lentilles de 5,3%. Pour les légumes frais, à l’exception du prix de l’oignon sec qui a fortement baissé (-3,7%), ceux des autres produits ont augmenté tels l’ail importé (+30,2%), la tomate fraîche (+18,5%), la pomme de terre (+2%) et l’ail local sec (+1,2%).

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