Après le sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) au cours duquel il avait été décidé, le 23 décembre 2016 à Yaoundé, des ajustements économiques dans la sous-région sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI), la première réunion du Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), constitué des ministre en charge de l’économie des Etats-membres, s’est tenue les 16 et 17 janvier 2017 à Brazzaville, au Congo.
Examinant la matrice des actions du Pref-Cemac qui constituera un cadre de référence à l’élaboration des programmes-pays que chaque Etat devra négocier avec les institutions de Bretton-Woods, le Comité de pilotage a retenu cinq piliers. A savoir, les politiques budgétaires, les réformes structurelles, l’intégration régionale, la coopération internationale et la politique monétaire et système financier.
S’agissant du projet de décision portant modalités de mise en œuvre du Pref-Cemac, le Comité l’a approuvé et a décidé de le soumettre à la signature du président dédié, le Congolais Denis Sassou Nguesso.
Pour rappel, les pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique et Tchad) actuellement en crise, ont relevé au lors du sommet du 23 décembre 2016, que le renforcement de la stabilité macroéconomique ne nécessite pas un rajustement de la parité monétaire actuelle mais plutôt, des efforts d’ajustement sur les plans intérieurs et extérieurs, assorties de réforme structurelles adéquates. Dans cette perspective, ces Etats seront sous des programmes économiques du FMI sur une période minimum de trois ans afin de retrouver le chemin de la croissance.
Ecofin