Le projet du Code des Douanes, complétant et amendant la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998, a été présenté, hier, par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, lors d’une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah, président de cette institution parlementaire, écrit El Moudjahid ce matin.
Prenant la parole le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi, a affirmé que «ce nouveau texte a pour objectif de moderniser l’administration douanière, de consolider ses compétences humaines et techniques, ainsi que d’assurer une meilleure transparence». En réponse aux interventions des sénateurs, le ministre a affirmé que ce texte va s’adapter aux mutations économiques (aux niveaux local et mondial) et à renforcer la protection de l’économie nationale. En fait, poursuit le journal, le texte a pour objectif d’identifier les grands axes stratégiques du travail de la direction des Douanes et consacre aussi l’efficacité de la lutte contre la surfacturation, la contrebande et les fausses déclarations douanières, tout en indiquant que le nouveau texte va promouvoir les missions de l’administration douanière, et cela par sa transparence.
L’Algérie atteindra bientôt une autosuffisance en acier, rond à béton, en fer et autre produits sidérurgiques
La Tribune nous apprend ce matin que le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a inspecté, hier, dans la région d’Oran, plusieurs projets, dont la seconde ligne de production du complexe sidérurgique Tosyali Holging implanté dans la commune de Bethioua. Cette unité portera selon le journal la production annuelle du complexe à 3,5 millions de tonnes vers le mois d’aout prochain. Une date qui coïncide avec l’entrée en production du second laminoir. L’usine, qui produit actuellement 1,6 million de tonnes d’acier, a réalisé, selon le responsable de Tosyali Holding, un chiffre d’affaires de 750 millions de dollars en 2016 dont 500 millions de dollars restent en Algérie. «Pour 2018, il est prévu d’atteindre 2 milliards de dollars en termes de chiffre d’affaires», selon le même responsable qui précise que «le chiffre d’affaires du groupe turc atteindra le seuil des 3 milliards dollars pour une production globale de 5,5 millions de tonnes, dont 2 millions représentent la capacité de production de l’usine, en produits pleins en 2019». Toujours selon la Tribune, la production de complexe Tosyali alimentera entre autres l’industrie de l’automobile, la filière de l’électroménager, le secteur du bâtiment et de la transformation. Cette nouvelle capacité de production en fer et acier permettra au marché national de s’approvisionner auprès du producteur national qui a entamé ses activités en Algérie en 2014. Il emploie actuellement 1 500 travailleurs, en attendant d’atteindre 4 000 emplois directs lorsque le complexe tournera à plein capacité. A moyen terme, l’Algérie atteindra, selon le ministre de l’Industrie, une autosuffisance en acier, rond à béton, en fer et autre produits sidérurgiques tels que les produits pleins et aciers plats.
Dialogue social : El Ghazi reçoit les syndicats autonomes
Au lendemain de la publication dans le Journal officiel de la nouvelle loi sur la retraite, le ministre du Travail a organisé hier avec les syndicats autonomes, un tour de table sur les grandes questions sociales, écrit Reporters.
Une première dans son genre, relativisée toutefois par des corporations suspectant le gouvernement de vouloir gagner du temps.
A leurs yeux, l’exécutif ne perd pas de vue la menace que représente l’Intersyndicale autonome décidée à renouer avec la protestation.
Raison pour laquelle, poursuit le quotidien, ce même gouvernement ne cesse de chercher les moyens à même de ramener ces membres à la raison, à l’approche de la date du 28 janvier qui sera marquée par des rassemblements régionaux dans quatre wilayas du pays. Aujourd’hui, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale recevra, au siège de son département, les syndicats autonomes, sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Le Forum économique de Davos en cinq points
Le plus grand forum économique de l’année commence bientôt en Suisse, le journal canadien Métro pose les bonnes questions à son sujet.
Qu’est-ce que le Forum économique de Davos?
La première réunion annuelle de cette organisation à but non lucratif fondée par l’économiste allemand Klaus Schwab — qui en est toujours son président — a eu lieu en 1971 à Davos, avec ses quelque 12 000 habitants. L’événement réunit des responsables politiques des quatre coins de la planète, des dirigeants d’entreprises ainsi que divers experts afin de discuter de grands enjeux en matière d’économie, de santé et d’environnement, notamment. Au fil du temps, l’événement a gagné en importance, ce qui a permis la tenue d’événements supplémentaires au cours de l’année en plus de la publication de rapports.
Une rencontre annuelle qui prend continuellement de l’ampleur
Les responsables du Forum économique de Davos estiment que le rendez-vous de 2017, dont le thème est un «Leadership réceptif et responsable», sera le plus important au chapitre du nombre de participants, avec plus de 3000 en provenance d’une centaine de pays. On estime qu’environ 1200 patrons de sociétés, 300 personnalités publiques et 50 dirigeants politiques se rendront dans les alpes suisses jusqu’à samedi afin de participer à plus de 400 ateliers ainsi qu’à d’autres rencontres en coulisses.
Qui sera se rendra au Forum cette année ?
En plus des gens d’affaires, politiciens et experts, l’événement accueille des personnalités bien connues du public. En 2016, le chanteur Bono et l’acteur Kevin Spacey figuraient parmi les invités. Cette année, la chanteuse colombienne Shakira et la violoniste allemande Anne-Sophie Mutter prendront part à l’ouverture de la conférence mondiale. Ces artistes, ainsi que l’acteur américain Forest Whitaker, seront aussi honorés afin de souligner leur implication sociale.
Du côté du monde des affaires, le dirigeant de l’institution financière américaine Bank of America, Brian Moynihan, risque d’attirer l’attention. Le président de la Chine, Xi Jinping, sera également le premier leader chinois à participer à la rencontre dans le cadre d’une visite officielle qu’il effectue en Suisse.
Un thème différent:
Dans la foulée du vote référendaire du Brexit au Royaume-Uni et de l’élection du républicain Donald Trump aux États-Unis, la réunion de 2017 se déroulera entre autres sous le thème de la lutte contre le repli sur soi. Le fondateur du Forum, Klaus Schwab, estime que les événements politiques survenus au cours de la dernière année illustrent un «désir d’isolement ainsi qu’un refus de la globalisation». La quatrième révolution industrielle, au coeur des échanges en 2016, demeure également au menu des discussions. M. Trump sera également assermenté comme 45e président des États-Unis le 20 janvier, avant-dernière journée du Forum.
Une réputation critiquée:
Le Forum économique de Davos est également la cible de critiques de ses détracteurs, qui estiment que l’événement n’est qu’un club sélect de décideurs composé de riches capitalistes. Les militants altermondialistes estiment que cette réunion annuelle ne représente que les intérêts des pays les plus puissants, les multinationales ainsi que les grandes banques. Ses partisans estiment plutôt que ce rendez-vous annuel dans les alpes suisses permet de tenir plusieurs rencontres en coulisses en seulement quelques jours.