En visite au chantier du complexe sidérurgique de la zone de Bellara, comme le rapporte El Moudjahid, le ministre a précisé que l’Algérie, qui a relevé le défi de l’autosuffisance en matière de production de ciments, «parviendra, au deuxième semestre 2018, à atteindre une autosuffisance dans les matières sidérurgiques, avec la mise en exploitation du complexe sidérurgique de Jijel». Il a, à ce propos, poursuit le journal, annoncé que ce complexe sera mis «en exploitation partielle à partir de mai prochain», avec l’inauguration du premier laminoir. Il a également souligné que l’Algérie procédera, avant mars, à l’exploitation des mines de phosphate, dont les projets ont été lancés dans le cadre des partenariats. «Avec ces multiples projets structurants dans le domaine de l’industrie et des mines, la facture d’importation des produits industriels sera réduite, conformément aux orientations du gouvernement», a ajouté le ministre.
Il a atteint 26,7% en septembre 2016 : Chômage des jeunes, une bombe à retardement
Le taux de chômage des jeunes (16 et 24 ans) a grimpé à 26,7% en septembre 2016, contre 24,7% en avril de la même année, selon les dernières données fournies hier par l’Office national des statistiques (ONS) et reprises par Reporters.
L’Algérie reste visiblement au-dessus de la moyenne de la région Moyent-Orient et Afrique du Nord, estimée par les institutions de Bretton Woods à 25%. Malgré les mises en garde du FMI et de la Banque mondiale qui s’alarment de la hausse du chômage chez les jeunes, l’Algérie n’a pas réussi à endiguer cette évolution, ajoute le quotidien qui estime que ces tendances ascendantes risquent de ne pas disparaître de sitôt eu égard aux mesures d’austérité et d’ajustements budgétaires, dont l’entrée en vigueur est intervenue depuis le début de l’actuel exercice. Sur la période 2017-2019, qui sera marquée par le gel des embauches et des promotions dans la Fonction publique ainsi que par une réduction drastique des dépenses d’investissement, l’aggravation du coût social de la crise est à craindre.
Empreint obligataire : Le FCE a participé avec 123 milliards de dinars
L’opération de l’emprunt national obligataire lancée par le gouvernement le 17 avril 2016 et clôturée le 16 octobre de la même année a mobilisé le Forum des chefs d’entreprise. Dans un communiqué rendu public hier, le FCE a indiqué que le montant qui a été levé est de 123 milliards de dinars, écrit l’Expression.
D’après le journal, la mise en place de ce dispositif a pour but la mobilisation des ressources disponibles qui dormaient dans les tiroirs pour le financement des projets d’investissements et économiques de l’Etat, selon les responsables. La souscription à cet emprunt a été ouverte aux particuliers et aux entreprises publiques et privées. Les souscriptions à cette opération ont permis de collecter pas moins de 568 milliards de dinars. Selon l’Expression, l’organisation patronale affiche sa volonté de collaborer avec le gouvernement en soutenant que «dès le lancement de l’emprunt national obligataire par les pouvoirs publics, le FCE a affiché sa totale adhésion».
Les profits des banques américaines dopés par l’effet Trump
Les grandes banques de Wall Street ont ouvert la saison des résultats annuels, grisées par l’arrivée de l’administration Trump, écrit ce matin les Echos qui considère que le retour des Républicains, et la promesse d’une baisse des taxes, de la relance de l’économie et de la hausse des taux ont dopé leurs revenus tirés des activités de trading sur les marchés au dernier trimestre. JP Morgan, première banque américaine par les actifs, en est la principale bénéficiaire. Selon le journal économique français, la firme de Jamie Dimon a publié un bénéfice annuel record de 24,7 milliards de dollars, dont 6,7 milliards au dernier trimestre, en hausse de 24 %, au delà des prévisions des analystes. Sa banque d’investissement (BFI) a vu ses profits bondir de 96 % en un an sur les trois derniers mois de 2016, à 3,43 milliards de dollars, tirés par les activités de taux et change. « L’économie américaine prend de l’élan. De bonnes décisions, rationnelles et réfléchies pourraient être prises, afin d’impulser de la croissance, des création d’emplois pour les Américains et nous sommes bien placés pour y jouer notre rôle », a commenté Jamie Dimon.
