Les nouvelles émissions d’obligations vertes devraient se situer entre 50 et 100 milliards de dollars en 2017, selon les prévisions d’AXA Investments Managers (Axa IM). Le gestionnaire d’actifs estime dans ce cadre que l’accession de Donald Trump à la magistrature suprême aux Etats-Unis ne pourra pas saboter l’élan planétaire déjà pris pour lutter contre les conséquences du changement climatique.
«Les accords de Paris restent valables pour les Etats-Unis, élection d’un nouveau président ou non. En tout, il faudrait pratiquement quatre ans pour remettre en question les engagements pris jusqu’ici par les Etats-Unis», a souligné Olivier Vietti, gérant de portefeuille senior et spécialiste de ce domaine chez AXA IM, cité par le quotidien suisse Le Temps.
Vietti a également rappelé que l’American Business Act on Climate Pledge a été signé par plus de 150 entreprises américaines il y a un an. «Les Etats-Unis sont déjà engagés dans beaucoup de projets sur la durée. Tout ne dépend pas de Donald Trump», a-t-il fait savoir.
Le volume total des émissions d’obligations vertes réalisés jusqu’ici a atteint 160 milliards de dollars actuellement, dont 70 milliards ont été émis au cours de la seule année 2016. Les obligations vertes ou «green bonds» sont un petit segment du marché de la dette destiné à financer les projets environnementaux, les énergies propres, les transports en commun et d’autres projets sobres en carbone, susceptibles de contribuer à l’adaptation au changement climatique.
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