Les travaux du 27ème sommet Afrique-France s’ouvrent ce samedi à Bamako avec la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente, à cette occasion, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il faut souligner que pas moins de 54 délégations de pays africains et la France prennent part au sommet de Bamako ainsi que les représentants de l’Onu, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement, du Fonds monétaire international et de l’organisation international de la francophonie.
Rappelons qu’une délégation de chefs d’entreprises algériens activant dans différents secteurs entre autre, l’industrie agroalimentaire, le numérique et l’énergie, conduite par Kaci Ait Yala, représentant du FCE prend part à ce rendez-vous d’affaires.
Organisé sous le thème « Pour le partenariat, la paix et l’émergence », le sommet sera sanctionné par une déclaration finale traitant, notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’« économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».
S’exprimant au terme de la réunion ministérielle préparatoire, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader Messahel, qui accompagne le premier ministre , a souligné que « la Déclaration de Bamako soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».
Les participants au forum économique d’affaires de Bamako devront évaluer « les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26ème sommet tenu à Paris en 2013 ».
Cette rencontre au sommet se penchera également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique».
Selon les organisateurs « le Continent africain s’attèle à «réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires».
En ajoutant que « dans le cadre de cette vision, les Etats d’Afrique, travaillent pour «une transformation socio-économique positive du continent dans les cinquante années à venir», en mettant en œuvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».
La feuille de route concerne l’instauration du dialogue « entre toutes les parties prenantes pour orienter le continent sur les voies et moyens de s’enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes».
Afin de mobiliser un très grand nombre d’acteurs, cette 27eme édition a vu la participation au pays lusophones et anglophones alors que la manifestation était limitée à son lancement aux pays francophones.
L’Algérie qui mise dorénavant sur l’Afrique veut être impliquée dans le développement du continent et jouer un rôle nodal dans l’avenir.