L’Ethiopie envisage d’ouvrir le capital de certaines entreprises publiques aux investisseurs étrangers en vue de les moderniser, a annoncé le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, le 9 janvier.
«Nous essayons de céder aux investisseurs privés des participations dans certaines Entreprises d’Etat. Ce n’est pas à cause d’un besoin de financement, mais parce que nous voulons moderniser le système lui-même», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue à Addis-Abeba.
«Lorsque des sociétés étrangères entreront dans le capital de ce type d’entreprises, elles apporteront certainement des technologies, du savoir-faire et des capacités de gestion», a-t-il ajouté.
Hailemariam Desalegn a également fait savoir que l’intérêt se porte sur l’ouverture du capital d’Ethiopian Shipping and Logistics Services Enterprise, sans nommer d’autres entreprises ou préciser la taille des participations que l’Etat compte céder.
Il n’a pas aussi indiqué si cette initiative concernerait les secteurs des télécommunications et des banques, qui sont très convoités par les étrangers.
L’économie éthiopienne est l’une des plus dynamiques d’Afrique, mais sa croissance a été principalement tirée jusqu’ici par les investissements publics dans les infrastructures. Le Fonds monétaire international (FMI) recommande régulièrement aux autorités éthiopiennes de lancer des réformes visant à attirer davantage d’investissements privés locaux et étrangers pour maintenir des taux de croissance élevés.
Ecofin
