« La loi de finances 2017 est basée sur 3000 milliards de dinars de fiscalité ordinaire, contre, 2100 milliards de dinars en 2016, soit une évolution de 11%, pour un recul de la fiscalité pétrolière de l’ordre de 16%, soit 1451 milliards de dinars » a déclaré aujourd’hui M.Abderrahmane Raouya, Dg des impôts, sur les ondes de la chaine 3.
M.Raouya explique que pour la première fois la loi de finances est dotée d’un programme budgétaire s’étalant sur 03 années, c’est ce qui permettra, selon lui, de prévoir le volume des dépenses et des recettes à moins terme, et y apporter la stratégie adéquate.
Revenant sur l’impact de la crise économique, le P-dg des impôts considère que cette dernière a déclenché la mise en place d’une nouvelle politique économique « avec cette crise, une nouvelle projection était nécessaire, et le gouvernement a bien choisi la période pour mettre en place cet objectif » précise M.Raouya.
Concernant les avantages fiscaux que confère la LF2017 à l’économie, le P-dg des impôts explique que le maintien de la politique sociale n’a pas empêché d’enregistrer des résultats positifs « le gouvernement a opté pour cette politique sociale, et l’encouragement des secteurs productifs, cela a donné des résultats, nous avons des retours d’investissement, on le ressent dans l’évolution continu des recettes fiscales ordinaires » a affirmé M.Raouya.
Par ailleurs, le P-dg des impôts estime que l’augmentation de la TVA de deux points, ne peut avoir d’impact sur le pouvoir d’achat des citoyens dans le sens, où la plupart des produits de première nécessité , demeurent hors du champ d’application de cette taxe, puisqu’il sont exonérés « il s’agit de subvention sur le lait, le sucre, la farine, l’huile, la semoule , le blé, les médicaments et d’autres. Ce qui représente une moins value en taxation de l’ordre de 100 milliards de dinars » a -t-il indiqué et d’ajouter « il faut relever que le taux de TVA en Algérie demeure inferieur à celui pratiqué par les pays voisins, ou en Europe, qui est au moins de 20%. Par contre cette augmentation de la TVA induirait quelques 100 milliards de dinars au budget de l’Etat ».
Pour conclure sur ce chapitre, M.Raouya , indique que parmi les principaux objectifs de la loi de finances 2017 , serait d’arriver en 2020 à couvrir le budget de fonctionnement entièrement pas la fiscalité ordinaire, de relancer la productivité et la sous-traitance à travers les avantages fiscaux, et moderniser l’administration fiscale, notamment en matière d’accueil, et de prestations .