Dénonçant une politique de laisser faire, de résignation et du court terme, durant les 30 dernières années en France, Arnaud Montebourg, revendique dans son programme dont nous avons obtenu une copie, intitulé « Manifeste économique pour la société du travail » le retour vers les principes de la gauche.
Faisant de la transformation economique son cheval de bataille, le candidat de la gauche, considère que son projet viendra libérer les français du conservatisme routinier, et de l’austérité européenne imposée d’en haut « face à la spirale du désespoir, je suis déterminé à défendre d’autres choix que l’incantation utopique » indique-t-il.
Dans ce sens, M.Montebourg, se dressant fortement contre le libéralisme exprimé en pente, et fait état d’un affaissement social sans précédent « je lance un appel à une renaissance de gauche, pour renouer avec le progrès social, le volontarisme politique et l’ambition écologique » argumente le candidat à la présidentielle française.
Pour ce faire, l’ex-ministre présente un programme scindé en huit points, dont la première priorité est sans conteste, un plan d’investissement de sortie de crise et de transformation écologique et numérique. Nourrissant l’ambition de faire de la France le premier pays à engager un processus budgétaire rejoignant le mouvement international pour la relance économique, M.Montebourg prends pour repère l’étude du FMI réalisé en 2014, qui fait état d’un gain de trois points de croissance pour un investissement d’1% du PIB , et ce en 4 ans « une politique de grands travaux sera lancer pour développer la numérisation des secteurs clefs » explique-t-il.
L’autre volet prioritaire dans le programme du candidat de la gauche, est « la société des trois contrats ». Il s’agit du contrat de travail, le contrat d’activité, et le contrat de formation. Pour le premier , M.Montebourg considère que l’avenir du travail doit être au cœur des débats de l’élection présidentielle « la loi du travail abrogée dans ses dispositions régressives, sera remplacée par une sécurité sociale professionnelle.
Pour le contrat d’activité, il s’agit en substance de rendre solvables des activités que le marché n’arrive pas à rendre rentable « généraliser les contrats d’activité, partout où c’est possible est nécessaire :c’est la modalité que je propose pour assurer un juste revenu d’existence à beaucoup de ceux qui n’en disposent pas. Les emplois manquent, ce n’et pas le travail qui manque » éclaire M.Montebourg.
Enfin pour le contrat de formation, la vision d’Arnaud Montebourg, est claire, il s’agit du droit accordé à chaque citoyen de se former, aller de la formation à l’emploi sans passer par la case chômage «plutôt qu’un revenu universel, qui met en jeu l’existence de la sécurité sociale, je fais le choix de conserver notre sécurité sociale et de l’approfondir, avec une sécurité sociale professionnelle que j’articule autour des ces trois grands contrats ».
Par ailleurs, le programme de M.Montebourg s’articule également sur, le pouvoir d’achat au cœur d’un nouveau contrat social, un nouveau traité de Rome, la bataille du Made in France, reconquérir le droit de vivre sur nos territoires, et une finance utile, au service de l’économie réelle.