La DGI va rendre publics les prix des produits de consommation
La Tribune nous apprend ce matin que le directeur de la législation et de la réglementation à la Direction générale des impôts (DGI), Mustapha Zikara, a affirmé, hier à Alger, que la direction continuera à rendre publics les prix des produits de consommation ainsi que toutes les hausses contenues dans la loi de finances 2017, pour éviter les augmentations aléatoires de la part des commerçants. Intervenant en marge d’une journée d’information sur la loi de finances 2017 organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) au profit des entreprises, le représentant de la DGI à fait savoir que «les augmentations de certains produits et marchandises sont injustifiables», précisant que la DGI «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants». La Tribune rappelle que la DGI avait publié à la fin du week-end dernier les légers changements survenus dans les prix de certains produits de large consommation ainsi que les produits non concernés par les augmentations de prix.
Vers un nouveau code des douanes
Lors d’une séance plénière, hier à l’APN, il a été procédé au vote du projet de code des Douanes, complétant et amendant la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998, qui a été adoptée à la grande majorité, écrit El Moudjahid.
Selon le journal, ce nouveau texte a pour objectif de s’adapter aux mutations économiques —aux niveaux local et mondial—et à renforcer la protection de l’économie nationale. En fait, le texte a pour objectif d’identifier les grands axes stratégiques du travail de la direction des Douanes et consacre aussi l’efficacité de la lutte contre la surfacturation, la contrebande et les fausses déclarations douanières.
Ce texte s’articule poursuit El Moudjahid autour de dix axes de réformes inscrites dans le cadre de la modernisation de l’administration douanière à la lumière des nouvelles mutations de l’environnement international et des orientations du nouveau modèle économique national. Il a pour objectif de promouvoir la mission économique et sécuritaire de la Douane en offrant aux opérateurs économiques, producteurs, importateurs ou exportateurs, un cadre d’exercice et de régulation des échanges qui garantit la pérennité, la transparence et l’équité.
Face à l’impact social de la crise : Mustapha Mikideche appelle à «mieux répartir» les subventions de l’Etat
Invité hier de la rédaction de la Chaîne III, de la Radio nationale, Mustapha Mekidèche, vice-président du Conseil national économique et social (Cnes), a insisté sur l’impossibilité d’échapper à des sacrifices pour maintenir l’économie nationale à flot. «Il y aura un prix à payer», a-t-il assuré.
D’autre part, le responsable du Cnes a rappelé la nécessité de revoir le système de subventions, peut-on lire sur Reporters. Le soutien économique de l’Etat à travers sa politique de subventions des prix doit «être mieux réparti». «Il faut cibler les soutiens de façon plus précise de sorte que n’en bénéficient que ceux qui en ont réellement besoin, dont le revenu nécessite cela», a-t-il prôné, non sans rappeler que les différentes taxes mises en place par la loi de finances 2017 ne touchent pas les produits de première nécessité. Malgré cela, «certains commerces en ont profité pour augmenter des prix non touchés par la loi de finances. Il faut faire un travail pédagogique», pour expliquer aux populations les changements réels engendrés par la LF 2017. «Du fait de la désorganisation du marché», des agents économiques ont renchéri «indûment» sur les prix de certains produits de base qui n’étaient pas concernés par l’augmentation de la TVA», a-t-il
Le Panama va négocier avec Paris pour sortir de la liste des paradis fiscaux
La France et le Panama vont entamer début janvier à Paris des négociations pour renforcer leur coopération en matière fiscale, alors que Paris a placé le pays latino-américain sur sa liste des paradis fiscaux suite au scandale des « Panama Papers », écrit Boursorama.
Ces négociations, lancées à l’initiative du ministère français de l’Economie, visent à « établir une feuille de route qui permette de répondre à différents points en suspens en terme de transparence et de coopération fiscale » entre les deux pays, a indiqué la chancellerie panaméenne dans un communiqué publié mardi.
Le gouvernement panaméen espère que Paris « reconnaîtra les avancées faites en terme de transparence et de coopération fiscale ».
La France a décidé en avril 2016 de réinscrire le Panama sur sa liste des territoires non coopératifs, une mesure qui est entrée en vigueur le 1er janvier.
Cette décision avait été prise suite aux révélations des « Panama Papers ». Ces documents mettent en cause des centaines de personnalités à travers le monde ayant ouvert des comptes dans des paradis fiscaux à travers un cabinet d’avocat panaméen, Mossack Fonseca.