Code des douanes : les explications du ministre des Finances
Devant une plénière clairsemée, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a répondu hier aux interrogations des députés de l’Assemblée nationale au sujet du projet de loi modifiant et complétant le code des douanes, présenté la veille, nous apprend le Soir d’Algérie qui précise que les préoccupations des députés ont été focalisées sur huit axes principaux : le bilan du code des douanes actuel en vigueur depuis 1979, les régimes économiques douaniers, le contrôle de la conformité, la coordination avec les banques dans la lutte contre la fraude, la surfacturation, le système d’information des douanes, la formation des ressources humaines, la facilitation des mesures de déclaration des devises à l’entrée et à la sortie du territoire national. Avant de détailler les réponses, le ministre a rappelé, poursuit le Soir, que le plan de modernisation de l’administration des douanes a été initié à la lumière des nouvelles exigences induites par le contexte économique et les importantes mutations de son environnement. Selon le ministre, le texte propose le réaménagement en profondeur du contentieux douanier pour la recherche d’une meilleure clarté dans la définition, la qualification et la répression des infractions douanières, tout en simplifiant les procédures, contentieuses en privilégiant la transaction comme mode de règlement des litiges douaniers.
Thon rouge : le quota de l’Algérie révisé en hausse
Le quota de pêche de thon rouge de l’Algérie pour 2017 est passé à 1046 tonnes, alors qu’il avait été fixé initialement à 546 tonnes par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), écrit El Watan.
Selon le coordonnateur général chargé de la pêche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, M. Tahar Hammouche sollicité par l’APS, «c’est lors de la réunion de la Cicta tenue en 2014 à Gênes (Italie) qu’il avait défini le plan de répartition des quotas de pêche par pays jusqu’à 2017.» L’Algérie avait bénéficié d’une augmentation graduelle de son quota qui avait été fixé à 243 tonnes au titre de l’année 2014, à 370 tonnes en 2015, à 460 tonnes en 2016 et à 546 tonnes en 2017, soit environ 2% du Total admissible de captures (Tac) ». En fait, l’Algérie n’a cessé de défendre son droit de rétablissement de sa quote-part historique qui lui avait été enlevée en 2010. «C’est une réalisation exceptionnelle pour l’Algérie», d’autant que c’est le seul pays qui a obtenu une augmentation de son quota par rapport au quota initial lors de la réunion de Vilamoura », fait savoir le même responsable.
Vaste mouvement à la tête d’entreprises publiques
Plusieurs changements à la tête des groupes industriels publics ont été opérés par le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, à travers de nouvelles nominations, confirmations et mises de fin aux fonctions, a indiqué un communiqué du ministère reprit par El Moudjahid. À cet effet, poursuit le journal, le ministre a opéré un mouvement partiel au niveau des directions générales des groupes Algeria Chemical Specialities (ACS), de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), du Groupe textile (GETEX) et du Groupe Elec El-Djazair. Ainsi, M. Djamal Mana, P-DG du Groupe Divindus est appelé à assurer la présidence du Conseil d’administration du groupe ACS, en remplacement de M. Derder Adel. Le P-DG du Groupe Getex, M. Hamadat El-Yazid, admis à la retraite, est remplacé par M. Malek Salah qui quitte le Groupe SNVI.
M. Oudjit Nour-Eddine, actuellement président du conseil d’administration de la filiale fonderie de SNVI, est désigné en tant que directeur général par intérim du groupe SNVI.
Le Groupe Elec El-Djazaïr est également concerné par ce mouvement avec la nomination de M. Kinane-Daouadji Djillali en tant que DG par intérim qui succède à M. Tabelsi Brahim, sorti en retraite.
Démission du ministre argentin de l’Economie et des Finances
Le président argentin a demandé à son ministre de l’Economie et des Finances Alfonso Prat Gay de démissionner, révèle Radio France internationale.
« L’équipe de Macri commence déjà à se fissurer », fait remarquer Página 12. Selon le journal argentin La Nación, le président Mauricio Macri a débarqué le ministre de l’Economie et des Finances Prat-Gay en place depuis un an et a divisé un peu plus la gestion de l’économie du pays. « Une crise et beaucoup d’incertitude », s’inquiète Clarin, selon lequel Mauricio Macri a doublé Alfonso Prat-Gay. Car celui-ci pensait pouvoir s’en sortir jusqu’en mars prochain, après avoir terminé une partie de son travail. Il a donc été surpris d’être débarqué aussi rapidement. Il faut dire que les liens entre Macri et Prat-Gay ont « toujours été marqués par le manque de confiance », analyse le journal Clarin. Macri divise le ministère en deux : Nicolás Dujovne, un libéral, pour l’économie, et Luis Caputo, un proche de Prat-Gay pour les finances. « Macri termine sa première année de mandat avec une crise, même s’il a tenté d’en faire taire le bruit », fait remarquer le journal qui poursuit : « Jamais le débarquement d’un ministre du secteur économique n’a été considéré comme sans importance, surtout dans un pays comme l’Argentine qui a connu l’instabilité et les faillites ». Mais ce choix de Macri pourrait se révéler dangereux, conclut Clarín.