Projet du code des Douanes : dix axes de réformes ciblés
Le projet du code des Douanes, complétant et amendant la loi du 21 juillet 1979 amendée en 1998, a été présenté hier en plénière par le ministre des Finances, Hadji Babaammi, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), écrit ce matin le site web de la radio algérienne.
Ce texte s’articule autour de dix axes de réforme inscrits dans le cadre de la modernisation de l’administration douanière, à la lumière des nouvelles mutations de l’environnement international et des orientations du nouveau modèle économique algérien.
D’après radioalgerie.dz, l’amendement de la loi 79-07 portant code des Douanes vise d’abord l’adoption de concepts consacrés par les conventions douanières internationales auxquelles a adhéré l’Algérie. Cette révision vise ainsi la promotion de la mission économique et sécuritaire de la Douane en offrant aux opérateurs économiques, qu’ils soient producteurs, importateurs ou exportateurs, un cadre d’exercice et de régulation des échanges qui garantit la pérennité, la transparence et l’équité.
Ce que fera l’Algérie de son pétrole en 2025
Que fera l’Algérie de son pétrole d’ici 2025? S’interroge ce matin l’Expression. La réponse à cette question est toute simple: elle le transformera totalement. Cette révolution énergétique qui fera passer l’Algérie un pays producteur, mais non exportateur, n’est pas un scénario catastrophe. Bien au contraire, la mutation en question fera d’abord économiser à l’Algérie près d’un milliard de dollars, soit la facture de nos importations annuelles en carburants. Ensuite, l’Algérie n’exportera pas de pétrole brut certes, mais vendra notamment aux pays africains des produits raffinés comme l’essence et le gasoil, ce qui est autrement plus rentable en termes de devises. Mais pour ce faire, il faut une infrastructure de l’industrie pétrochimique conséquente. C’est ce qui est en train de se concrétiser avec le lancement dès 2017 de la réalisation de quatre nouvelles raffineries à Tiaret, Hassi Messaoud, Arzew et Biskra. D’ailleurs, les contrats d’exécution de celle de Hassi Messaoud et Tiaret devraient être signés avant juin 2017, écrit le quotidien.
L’industrie militaire, un acteur économique performant
L’industrie militaire est une des stars de la Foire de la production algérienne qui se tient aux Pins maritimes (Alger). Pour sa première participation, le ministère de la Défense nationale a vu son stand, exposant des produits de ses unités industrielles, drainer de nombreux visiteurs, entre professionnels et citoyens intéressés par les produits exposés, nous apprend le quotidien la Tribune. Ainsi, le secteur industriel militaire se pose comme un acteur actant sur la scène économique nationale où il enregistre des résultats prometteurs. A ce propos, le premier responsable de la Direction des fabrications militaires (DFM) au ministère de la Défense nationale, le général-major Rachid Chouaki, dira à l’APS, que la participation de la DFM à cette foire répond à sa volonté de s’ouvrir au large public pour faire connaître certains des produits destinés au marché civil et même à l’exportation une fois la demande du secteur militaire et des corps constitués satisfaite. La DFM supervise plusieurs Epic implantées à travers le territoire national. Il s’agit essentiellement du Groupement de promotion des industries mécaniques, de l’Etablissement de l’habillement et de la chaussure, de la Plateforme des systèmes électroniques, de l’Office national des promotions technologiques et de l’Etablissement de développement de l’industrie des véhicules, ajoute la Tribune.
Les discussions sur l’allégement de la dette grecque reprennent
Un cadeau de Noël symbolique à la Grèce. C’est ainsi que, côté européen, certains qualifient – non sans ironie – le Tweet de Jeroen Dijsselbloem daté du samedi 24 décembre. « Heureux de pouvoir dire que nous ouvrons la voie à la mise en œuvre des mesures de court terme du MES (Mécanisme européen de stabilité) destinées à alléger la dette (grecque) », a écrit le président de l’Eurogroupe. « J’ai reçu une lettre dans laquelle mon collègue grec confirme son engagement aux précédents accords. » C’est ce que nous pouvons lire sur le Monde aujourd’hui.
Voilà qui selon le journal français, pourrait atténuer un peu les tensions entre Athènes et ses partenaires européens. Le 14 décembre, le MES, aujourd’hui principal détenteur de la dette hellène, avait décidé de suspendre les mesures d’allégement de court terme du fardeau grec, pourtant validées lors d’une réunion des ministres des finances de la zone euro neuf jours plus tôt. Motif : le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, avait posé son veto. Il n’avait pas apprécié que le premier ministre grec, Alexis Tspiras, annonce de nouvelles mesures sociales sans consulter ses créanciers.