AccueilLa une50% des dépôts de bilan des entreprises exportatrices, sont dus au défaut...

50% des dépôts de bilan des entreprises exportatrices, sont dus au défaut de paiement

Date:

- Advertisement -

Le dispositif de soutien aux exportations hors hydrocarbures, les Assurances garantie à l’export, et les enjeux et défis de la production nationale, ont été les thèmes centraux débattus ce dimanche au cours d’une conférence consacrée à l’export, organisée à la Safex, en marge de la foire de la production nationale.

D’emblée le secrétaire générale d’ALGEX, M.Hocine Boutbina, a expliqué que les répercussions de la crise pétrolière imposent le développement des exportations hors hydrocarbures. Pour ce faire, ALGEX, préconise l’installation  d’un processus de stabilisation à travers un ajustement progressif du taux de change, et la réduction des dépenses de l’Etat.

A cela s’ajoute une démarche de valorisation des matières premières et leur industrialisation, la réduction  des importations,  l’encouragement et le développement de la production nationale.

A ces dispositions, il est nécessaire selon, Mr Boutbina, de définir une stratégie de la consommation, afin de booster la demande interne, de développer les formules de crédit, réguler l’importation, adapter le système fiscale et bancaire, et surtout, améliorer le climat des affaires, en vue de libérer l’initiative publique et privé.

Sur le plan de la diversification de l’économie nationale, M.Boutbina, rappelle que les préalables gouvernementaux font état, d’une facture d’importation de l’ordre de 51,501 milliards de dollars, pour une facture d’exportation de 37, 787 milliards de dollars, dont 2,06 milliards uniquement pour les exportations hors hydrocarbures.

De son côté, le directeur commercial de la CAGEX,M.Sadi est longuement revenu sur les risques de l’importation, indiquant que 50% des dépôt de bilans des entreprises d’exportations, sont dus au défaut de paiement « l’alternative demeure minime pour ces opérateurs, soit ils effectuent de lourds investissements, soit ils souscrivent une assurance garantie, pour cela plusieurs polices, sont à disposition des opérateurs, elles confinent chaque opération et s’adaptent aux différentes formes d’exportation » explique M.Sadi.

Sur le plan de la stratégie, M. Ali Bey Nasri, a fait référence essentiellement au code des investissements et la nécessité d’un ancrage juridique en Algérie. Dans ce sens, il a énuméré, lors de son intervention, les clés de cette stratégie basée sur l’installation d’une institution de pilotage  du commerce extérieur, l’identification des filières porteuses, l’intégration de la chaine des valeurs, et l’attractivité  des investissements étrangers directes.

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles