Aliko Dangote a été la deuxième personnalité noire la plus puissante du Monde en 2016, selon le classement publié par Forbes le 14 décembre 2016 dernier. Le milliardaire nigérian qui occupe le 68ème rang mondial, vient après Barack Obama, le président sortant des Etats-Unis (48ème). Dangote a aussi été la deuxième personnalité la plus puissante en Afrique toute catégorie confondue, après le président Egyptien Abdel Fatah el Sissi.
L’industriel nigérian impose le respect auprès d’une grande majorité de l’opinion publique africaine, qui salue sa réussite dans le domaine des affaires. Son groupe, Dangote Cement qui est spécialisé dans la production et la commercialisation des matériaux de construction, est présent dans 16 pays en Afrique et donne une réponse sérieuse à la concurrence, entre autres, du franco-suisse Lafarge/Holcim ou de l’allemand HeidelbergCement.
L’étendue de son influence s’est récemment manifestée en Tanzanie, où il a sollicité et obtenu une intervention du président de la République, pour que le gouvernement respecte ses engagements, et permette à sa cimenterie de relancer ses activités. Toujours en 2016, il s’est engagé dans d’ambitieux projets agricoles et de construction de raffineries au Nigéria pour coût total estimé à 12 milliards $, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 24 milliards $ par an. Aliko Dangote est sollicité par plusieurs chefs d’Etat, et se présente comme un guest speakers de choix pour tous les événements qui concernent l’investissement et les affaires en Afrique. Tout récemment, il a été reçu par le président français François Hollande, avec d’autres grands patrons qui comptent en Afrique (Africains et non Africains).
Son groupe cimentier est la capitalisation boursière la plus importante du Nigeria Stock Exchange et fait partie du top 5 des sociétés cotées sur les marchés financiers africains, l’Afrique du sud y compris. Aliko Dangote a confié, dans un entretien publié en juin 2015 par la firme de conseil McKinsey, qu’il comptait porter cette capitalisation à près de 100 milliards $ en 2020.
ECOFIN