Agriculture : Quand la datte algérienne veut davantage pousser à l’export
Le Salon international de la datte Sidab 2016 a ouvert ses portes hier à Biskra. Cet évènement de quatre jours, qui fermera ses portes le 20 décembre, a été inauguré par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, nous apprend Reporters qui rappelle que l’Algérie produit actuellement plus de 4,3 millions de tonnes de dattes, dont plus de 480 000 tonnes de la variété Deglet Nour et que 18 millions de palmiers ont été plantés. Ce patrimoine, poursuit Reporters, permet à la filière dattière algérienne de prétendre à de meilleures performances sur le marché domestique ainsi qu’à l’international. Il lui permet de «confirmer le rythme ascendant de croissance » de ses activités. Reporters ajoute qu’en 2015, l’Algérie a exporté 28 577 tonnes pour une valeur de 34 577 000 dollars. Ses parts de marché restent donc assez modestes et font dire à des experts qu’il s’agit d’encourager le marché domestique qui reste, selon eux, très demandeur sans pour autant négliger le positionnement à l’export.
FCE : Ali Haddad reste président
«Je suis avec l’entreprise algérienne, je suis pour le développement de notre pays et nous ferons, si Dieu le veut, un très bon travail dans les années à venir, en 2017, 2018 et même en 2019, c’est-à-dire jusqu’à la fin de mon mandat.» C’est ainsi qu’a répondu, hier, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, à ceux qui prédisaient son départ de l’organisation patronale. Notamment suite au fiasco enregistré lors de la tenue du Forum Algérie-Afrique (du 3 au 5 décembre 2016), écrit le Soir d’Algérie.
Ce faisant, Ali Haddad a reçu presque en même temps la caution de la présidence de la République à travers son chef de cabinet, Ahmed Ouyahia, qui s’est exprimé hier à Alger. Tout est donc rentré dans l’ordre, semble-t-il, entre le gouvernement et les pouvoirs publics, précise le quotidien qui rappelle que l’on croyait l’ère Haddad révolue après le coup de froid entre lui et le Premier ministre Sellal, suite à l’indélicatesse protocolaire dont s’est rendu coupable le patron des patrons lors de la plus importante manifestation économique que le pays ait jamais eu à abriter. Aujourd’hui, la tension semble être retombée. Et Ali Haddad déjoue tous les pronostics et affirme qu’il restera à la tête du FCE jusqu’à la fin de son mandat… en 2019, poursuit le Soir.
1 dollar = 1 euro c’est pour bientôt ?
Après avoir spectaculairement chuté à son plus bas niveau en 14 ans hier jeudi, l’euro se maintenait au-dessus de 1,04 dollar hier, écrit la Tribune. Ce décrochage de la monnaie européennes face au dollar est dû au fait que les marchés ne s’attendaient pas à ce que Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) porte, mercredi, à trois le nombre de hausses prévues pour 2017, contre deux prévues jusque-là.
De fait, selon l’analyste chez FXTM Research Lukman Otunuga, interrogé par l’AFP, les salles de marchés sont désormais parcourues de débats sur « l’éventualité de voir un dollar en pleine reprise remettre au goût du jour le rêve d’une parité euro/dollar ». La publication spécialisée en économie rappelle que la BCE a décidé de prolonger jusqu’à fin 2017 ses rachats massifs de créances, l’une de ses mesures phare pour stimuler une économie européenne toujours vulnérable. Elle a annoncé en même temps qu’elle réduirait ses rachats d’actifs de 80 à 60 milliards d’euros mensuels à partir d’avril 2017.
Luanda toujours ville la plus chère d’Afrique pour les expatriés
Cette année encore, Luanda conserve son titre de ville la plus chère d’Afrique pour les expatriés, selon le classement 2016 du cabinet de consultants ECA International publié par Jeune Afrique.
La capitale de l’Angola est par ailleurs passée en un an de la cinquième à la deuxième place en tant que ville la plus chère au monde, juste derrière Tokyo, au Japon, qui reprend ainsi la place qu’elle avait perdue depuis 2012.
Selon le magazine panafricain édité à Paris, Luanda est suivie en deuxième position par Kinshasa, capitale de la RD Congo, qui arrive à la dixième place du classement global. Dans les deux villes, note ECA, le coût élevé des produits d’importations achetés par les travailleurs étrangers est dû « à la faiblesse des infrastructures, à la corruption et au risque continu de conflits dans la région ».
