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Plénière Agriculture : L’Impératif d’une Zone de libre-échange africaine

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« Les pertes dans la production agricole en Afrique représentent le tiers de sa totalité », a indiqué David Luck, Coordinateur du Centre africain pour la politique commerciale, lors de son intervention à la Plénière Agro-Business, sous le thème, « produire, transformer, distribuer, exporter…africain».

« Cela est dû, poursuit-il, à la faiblesse des services agricoles, notamment le conditionnement, le stockage devant accompagner le processus de production».

L’intervenant a également rappelé que « la sécurité alimentaire doit être consolidée, et ce, à travers une augmentation de la production, sachant que 65% des terres sont arables, pour prévenir les 110 milliards de dollars d’importation contre les 63 milliards de dollars actuellement à l’actif de l’Afrique », estimant nécessaire de « créer une Zone Libre de commerce instituant un tarif intra-africain de 0% pour les produits agricoles, contre 8% actuellement ». Enfin, il a aussi plaidé pour « une meilleure exploitation des potentialités halieutiques du Continent ».

L’agriculture : enjeu économique et non seulement social

Les autres panélistes ont insisté sur le rôle économique de l’agriculture, exclusivement confinée auparavant dans un aspect social. Parmi eux, Laid Benamor, le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), qui a souligné « la combinaison salvatrice de l’agriculture, l’industrie et la recherche, dans le but d’atteindre l’essor escompté », indiquant l’opportunité d’une « complémentarité intra-africaine en tablant sur des partenariats entre pays enregistrant les deux extrêmes en la matière, à savoir le déficit et l’excédent productif pour un produit donné »

Enchainant, Kamel Shadi, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pèche (Madrp), a donné « l’exemple de l’Ethiopie, gros producteur en horticulture, alors que l’Algérie en est importateur.

On peut, dans ce cadre, établir un partenariat », rappelé par la Chef de délégation malienne, une investisseuse dans le secteur des viandes rouges, Shadi n’a également pas écarter d’«initier une démarche similaire pour la viande, pourvu que les aspects réglementaires et phytosanitaires y soient respectés ». Il a, aussi, ajouté que, « l’Algérie consomme annuellement 460 000 de tonnes de viandes, dont 8 à 10% sont importés ».

Enfin, il conclut en mettant en relief le « rôle de l’Etat dans le soutien agricole, par la valorisation des produits agricoles, mais aussi commercialement en incitant les exploitants agricoles à s’organiser en coopératives.

Actuellement, nous comptons 1500 investisseurs sur une superficie de 630 000 hectares», en direction des africains, il leur a rappelé « l’égalité des chances qu’ils ont par rapport avec les Algériens dans le domaine de l’investissement, notamment en termes d’avantages accordés par l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) ».

 

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