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Opep: l’Arabie saoudite se dit « optimiste » sur la conclusion d’un accord

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Le ministre saoudien de l’Energie Khalid al-Falih s’est dit « optimiste » sur les chances de parvenir mercredi à un accord de limitation de la production lors de la réunion de l’Opep, tout en reconnaissant que rien n’est encore joué.

« Nous ne savons pas (si un accord va être conclu). Nous le découvrirons pendant la réunion. Je pense que l’humeur est généralement optimiste et positive », a indiqué M. al-Falih, qui s’est aussi dit « plein d’espoir » juste avant le début de la réunion des quatorze membres l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le cartel essaie mercredi de concrétiser les engagements pris à Alger fin septembre prévoyant de ramener sa production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) afin de relancer des prix déprimés par une surabondance d’offre depuis l’été 2014.

Mais l’incertitude est encore forte sur la capacité de l’Arabie saoudite, plus gros producteur au sein de l’Opep, de l’Iran et de l’Irak à dépasser leurs différends.

Ryad, notamment, souffle le chaud et le froid. M. al-Falih a ainsi également déclaré mercredi « ne pas être inquiet par un scénario d’absence d’accord », convaincu que le marché va naturellement « se rétablir, lentement mais sûrement »

L’Arabie saoudite a laissé entendre qu’elle ne consentirait à réduire sa production que si l’Iran et l’Irak faisaient aussi un effort

« Nous avons dit de façon répétée au cours des derniers mois que tout accord sur le fait de contraindre la production devait être réparti de façon équitable, juste et transparente. (…) Et cela doit impliquer l’Opep et les pays non membres de l’Opep », a insisté mercredi M. al-Falih.

« Nous devons nous entendre sur les termes finaux (d’un accord), la juste distribution des plafonds de production pour chaque pays. J’espère que ce sera le cas aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Le ministre a en outre souligné que l’objectif de réduction de la production du cartel à 32,5 mbj faisait le plus consensus et prenait en compte les éventuelles fluctuations de volumes de production du Nigeria et de la Libye.

Mais cela représenterait « une grosse réduction » pour l’Arabie saoudite, a insisté M. al-Falih.

Il a appelé Téhéran à ne pas avoir d’exigences déraisonnables: « L’Iran a retrouvé son niveau (de production) pré-sanctions (occidentales) et nous pensons qu’un gel à son niveau actuel, celui d’avant les sanctions, est vraiment généreux de la part des autres membres de l’Opep qui doivent eux réduire (leur production) », a-t-il expliqué

AFP

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