« Il est nécessaire de s’ouvrir sur le secteur privé et lui donner plus de liberté, d’encouragement et d’aide et ce dans l’objectif de développer davantage de partenariats » a déclaré Soltane Hamid Abed El Tayer, ministre d’Etat émirati, chargé des Finances, lors de son intervention au forum algéro-émirati pour l’investissement, tenu aujourd’hui à Alger.
Le Ministre émirati est revenu sur le taux des échanges commerciaux, qui a augmenté de 14% par rapport aux années 2012 et 2013, et a reconnu la faiblesse des échanges. Par contre, les investissements Emiratis directs en Algérie ont atteint 10 milliards dollars qui devront être revus à la hausse après la signature de plusieurs accords prochainement.
Le ministre a appelé les opérateurs publics à consolider les relations et créer des partenariats avec les privés et ce pour développer davantage l’économie des pays, et souhaite également que l’Algérie, à travers le nouveau code des investissements, offrira aux investisseurs de son pays toutes les facilitations et avantages pour pouvoir investir en Algérie.
Pour Mr Hamid Abed El Tayer, « le secteur privé doit se baser sur des fondements solides et des stratégies de productions très encourageantes pour les économies des deux pays ». Ainsi de prime à bord, le message du ministre émirati de l’économie est on peut plus clair, les partenariats entre les deux pays seront conditionnés par la force que va acquérir le secteur privé. En ce qui concerne la règle 51/49, le Ministre estime qu’elle n’est pas un obstacle mais c’est la consistance des projets qui va primer sur cette disposition.
