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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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OPEP : Doha pour un «consensus» avant le sommet de Vienne

L’Opep ne semble pas avoir tout réglé en perspective de la conférence ministérielle de Vienne, programmée pour le 30 novembre, croit savoir le journal Reporters. D’après le quotidien, l’organisation cherche un consensus, y compris autour de la répartition des quotas de production, avant la réunion. Et ce consensus ne serait pas atteint, deux mois ou presque, après l’Accord d’Alger. Faut-il pour autant tout remettre à plat et reprendre les négociations sur la baisse de l’offre pétrolière de l’Opep ? S’interroge Reporters qui indique que c’est ce vers quoi semble se diriger l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Celle-ci va se réunir de manière informelle demain vendredi à Doha, en marge de la 18e Conférence ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), un rendez-vous auquel prendra part le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa. Le fait que les pays Opep vont se réunir encore une fois dans un cadre informel n’est pas aussi banal et sans importance, conclut le quotidien.

Abderahmane Mebtoul : « Il faut garder les réserves de changes et opter pour un endettement ciblé »

La situation économique que traverse le pays actuellement n’est pas semblable à celle vécue durant les années 80. Ce constat est celui du docteur en économie, Abderahmane Mebtoul, qui était hier matin, l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3. «Il y’a une différence notable entre la situation de 86 et celle d’aujourd’hui. En 86, l’endettement a commencé et on n’avait pas de réserves de changes», a-t-il déclaré dans un article disponible sur le site web de la radio algérienne. Pour cet économiste, L’Algérie à toutes les potentialités pour s’en sortir à conditions, insiste-t-il, d’adopter rapidement une stratégie de passage d’une économie de rente à une économie hors-hydrocarbures. Car, explique-t-il, «l’Algérie souffre d’une crise de gouvernance et non d’une crise financière».

Télécoms : l’Afrique dépasse le milliard d’abonnés mobile

Fin 2016, le continent comptera plus d’un milliard de puces téléphoniques actives selon le dernier rapport du cabinet d’intelligence économique Ovum publié en ouverture du salon Africacom organisé au Cap du 15 au 17 novembre, et reprit par Jeune Afrique.

Elles n’étaient que quelques dizaines de milliers à la fin des années 1990. Bien que la croissance des abonnés ralentit désormais, leur nombre continuera a progresser dans les prochaines années pour atteindre 1,3 milliard en 2021.

Mais l’ensemble des revenus liés à la voix, qui représente encore plus de 70% du chiffre d’affaires des opérateurs africains, devrait baisser dans les cinq ans à venir pour s’établir à environ 50%, écrit le magazine panafricain qui estime que si beaucoup reste à faire en Afrique pour couvrir les zones rurales, l’essentielle des marges de l’industrie proviendra désormais de la consommation de données sur internet et au travers des nombreux services digitaux apparus ces dernières années.

Zone euro : la fantomatique relance de la Commission

Il lui aura fallu le temps. Près de deux ans et demi après l’appel de la BCE, la Commission européenne prend enfin conscience de la nécessité d’une politique budgétaire adaptée à la situation économique, lit-on sur le journal économique français la Tribune. Lors d’un discours tenu lors de la réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole le 22 août 2014, Mario Draghi appelait à une action complémentaire entre politique monétaire et politique budgétaire. En vain. Depuis, la BCE s’est engagée, sans soutien budgétaire, dans une politique monétaire ultra-expansionniste qui n’a guère été capable de relancer l’investissement et la croissance, même si elle a empêché toute chute dans une spirale déflationniste, poursuit le journal qui précise que ce mercredi la Commission européenne, dans ses recommandations de politique économique, propose ainsi de mener, au niveau de la zone euro, un soutien budgétaire de 0,5 % du PIB de la zone euro, soit environ 50 milliards d’euros.

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