L’opération de l’emprunt obligataire, lancé le 17 avril dernier pour une période de 6 mois et qui a pris fin le 17 octobre a permis de collecter 568 milliards de dinars. C’est ce qu’a révélé, le ministre des finances Hadji Baba Ammi en marge de la 2e journée de la rencontre gouvernement –walis, qui se tient au Palais des nations (pins maritimes), le ministre des finances a exprimé son satisfecit quant au montant levé. « C’est un montant très important et je suis très satisfait des résultats de cette opération » a-t-il déclaré.
A rappeler que les obligations matérialisant l’emprunt ont été émises sous deux formes de maturité de 3 ans et 5 ans, et en coupures de 50 000 DA chacune. Sous forme nominative ou au porteur, au choix du souscripteur. D’autres obligations de 10 000 et 1 million de Da ont été également proposées.
Le premier ministre Abdelmalek Sellal avait donné en juillet dernier le chiffre de 461,72 milliards DA. Il avait déclaré qu’ « en sollicitant l’aide de nos concitoyens à travers l’emprunt obligataire, nous nous sommes fixés un seuil de 400 milliards de dinars ». Le FCE avait contribué à l’emprunt avec des engagements de souscriptions de l’ordre de 152 milliards de DA.
Cependant alors que l’emprunt national avait été initié pour financer l’investissement, il s’est avéré en cours de route qu’une partie de cette épargne a été transférée pour couvrir le déficit du Trésor avec 317,62 mds de DA, soit une couverture à hauteur de 18%.
Ceci dit, l’opération qui devait tacitement capter les fonds informels qui circulent hors circuit bancaire évalués à 40 milliards de dollars, n’a pas permis d’atteindre cet objectif en dépit des avantages et l’anonymat dont auraient pu jouir les détenteurs des sommes colossales de la sphère parallèle .