« Nous sommes optimistes. Nous avons d’ici janvier 2017 pour concrétiser les principes de l’accord d’Alger » a indiqué le ministre de l’énergie Nouredinne Bouterfa, répondant à notre question en marge de la clôture des travaux de la 2e journée de la rencontre, gouvernement-walis.
Le ministre de l’énergie affirme que « les problèmes rencontrés par les différents acteurs de la scène énergétique pour la concrétisation de l’accord d’Alger, portant sur le gel de la production pétrolière trouveront un chemin de consensus suites aux différentes discussions en cours et à venir », à l’image de celle tenue avec son homologue saoudien la veille.
Il est cependant à rappeler que depuis la réunion d’Alger, les perturbations et le non-respect de limitations de production de certains producteurs OPEP et hors OPEP, minent l’aboutissement à un équilibrage efficient du marché pétrolier.
En visite samedi soir à Alger, le ministre saoudien de l’Énergie, de l’Industrie et des Ressources minières, Khalid Al-Falih, a insisté sur « l’importance de concrétiser l’Accord d’Alger sur une réduction de la production de pétrole ».
Il a souligné la nécessité d’aboutir à « un consensus dans cette conjoncture marquée par une perturbation des marchés et de s’entendre sur un mécanisme efficace et des chiffres précis pour activer l’accord historique d’Alger ». Se disant optimiste, il a encensé la médiation de l’Algérie sur ce dossier qui, selon ses propos « réussira à aider tous les pays à aboutir à cette entente ». Pour le ministre saoudien « la réunion de Vienne, prévue le 30 novembre prochain sera un succès ».
En dépit de l’optimisme affiché, la réunion de Vienne risque fort bien de connaitre des couacs et ne pas déboucher sur un accord sur les modalités d’octroi de quotas. Les responsables algériens et saoudiens tentent ainsi de maintenir l’accord en vie en lui donnant toutes ses chances quitte à proroger les délais pour trouver un consensus bien que le temps n’est pas vraiment en faveur des pays de l’Opep qui connaissent à quelques exceptions prés, une crise économique des plus sévères.