L’intersyndicale revient à la grève
Liberté nous apprend ce matin que les syndicats autonomes ont décidé, hier, d’observer deux grèves de trois jours, soit les 21, 22 et 23 novembre, puis les 27, 28 et 29 novembre, et de tenir des sit-in devant les sièges des wilayas le 21 novembre, des sit-in régionaux le 23 novembre et un sit-in national devant l’APN le 27 novembre.
Pour le journal, cette série de décisions, qui va dans le sens d’un durcissement du mouvement de protestation entamé lors des deux grèves de deux jours organisées les 17 et 18 et les 24 et 25 octobre dernier, est le résultat d’une réunion de l’intersyndicale tenue, hier, au siège du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), à l’effet d’étudier la réaction appropriée à la non-réponse du gouvernement aux revendications relatives au projet de loi sur la retraite soulevées par les syndicats qui dénoncent un certain “mépris” à leur égard.
Coopération avec l’Algérie, la France veut plus
«Nous sommes bousculés mais nous avons encore des positions extrêmement importantes et je peux vous dire que les milieux économiques français sont très désireux de faire davantage en Algérie», s’est ainsi exprimé hier Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, en visite dans la wilaya de Mostaganem. Un déplacement sur lequel revient le Soir d’Algérie ce matin.
Le développement économique de l’Algérie fait que les autres partenaires qui n’étaient pas extrêmement présents sont montés en puissance de façon spectaculaire, dira M. l’ambassadeur, et d’ajouter «si les chiffres relatifs de la France ont baissé, un peu bousculés, en réalité en valeur absolue, les chiffres français ont en réalité considérablement augmenté. Mais le vrai problème c’est que d’autres ont conquis des positions qu’ils n’avaient pas auparavant.
Sur le plan économique, le Soir rappelle que la France est présente dans la région et elle concoure au développement de Mostaganem et que le pays est le premier investisseur en Algérie hors hydrocarbures et génère 140 000 emplois directs et indirects sur tout le territoire.
Fusions-acquisitions : l’Afrique du Nord prend du galon
Selon le magazine Jeune Afrique, durant le premier semestre 2016, l’Afrique du Nord a raflé environ la moitié des opérations de fusions-acquisitions réalisées dans la zone MENA, confirmant la montée en puissance de cette région face aux pays du Golfe. Selon les données compilées par le cabinet de conseil américain A.T. Kearney, rendues publiques fin octobre, et publiées par la revue panafricaine éditée à Paris, durant la première moitié de cette année, environ 160 opérations de fusion-acquisitions ont été enregistrées dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (+14 % par rapport au second semestre 2015). L’Égypte et le Maroc ont été parmi les leaders de la sous-région au premier semestre 2016, avec 28 % et 10 % des transactions, poursuit Jeune Afrique qui précise la bonne performance du Maroc et de l’Égypte qui, avec la Tunisie, représentent 95 % des opérations de capital-investissement en Afrique du Nord.
Céréales : baisse de la facture d’importation de 20%
L’Algérie a payé moins chère la facture d’importation des céréales durant les neuf premiers mois de 2016. Les Douanes algériens ont estimé cette baisse à près de 20% par rapport à la période de 2015, estime l’Econews pour qui la facture d’importation de ces produits a reculé à 2,05 milliards de dollars entre janvier et fin septembre 2016 contre 2,56 milliards de dollars à la même période de 2015.
D’après le bilan établis par cette même institution, et reprit par l’Econews, la diminution a concernée en particulier, le blé, maïs et l’orge. La facture d’importation des blés (blés tendre et dur) a reculé à 1,31 md de dollars contre 1,79 md de dollars soit une baisse de 26,5%, pour des quantités de 5,99 mt contre 6,17 mt enregistrant une baisse de 3% ajoute le site d’informations économiques.