Le groupe allemand Henkel, leader des produits d’entretien et détergents, a annoncé hier mercredi, dans un communiqué, la cession de son usine d’Ain Témouchent à un groupe d’investisseurs algériens. Cependant, la société allemande n’a pas souhaité communiquer le montant de la transaction et les noms des repreneurs algériens. Le groupe allemand a expliqué sa décision par « sa volonté de réorganiser sa stratégie d’investissement en Algérie ».
En ajoutant que ses « réorganisations stratégiques portent sur de nouveaux investissements pour son unité de Reghaia et l’amélioration de son unité de Chelghoum El Aid ». La société Henkel a investi 20 millions d’euros pour l’expansion de l’unité de Reghaia et 6 millions d’euros pour l’unité de Chelghoum El Aid, afin d’améliorer son outil de production.
Le leader allemand a expliqué que le choix du groupe d’investisseurs algériens était motivé par le souci de reprendre les employés de l’usine, pour préserver les 160 emplois. Les repreneurs algériens devront aussi intégrer dans la zone industrielle sept nouvelles activités, dont deux seront directement sous-traitées par Henkel. Cela permettra la création de 500 nouveaux postes directs et indirects.
Malgré la cession de son usine, Henkel a l’intention de développer la sous-traitance de certains procédés de production et d’achat de matières premières, dans la région de Ain Témouchent. Le groupe Henkel accompagnera les repreneurs algériens dans le développement de nouvelles compétences industrielles liées au secteur d’activité.