Opep : l’accord d’Alger piétine
L’accord d’Alger sur la limitation de la production de pétrole des pays Opep, conclu fin septembre dernier, fait figure de travail inachevé. Pour le moment du moins, écrit Liberté ce matin.
Sa mise en œuvre poursuit le journal dépend de la volonté des États membres de l’organisation pétrolière de tailler dans leur production selon des quotas qui leur seront attribués par un comité technique. Ce dernier s’est réuni les 28 et 29 octobre à Vienne, sans se mettre d’accord sur une reconfiguration du système des quotas, en raison de divergences relatives aux niveaux de production de l’Iran et de l’Irak.
Pour Liberté, Téhéran semble refuser de geler sa production. Et Bagdad a annoncé qu’il ne participerait pas à un accord, car il est engagé dans une guerre contre l’organisation État islamique (EI). Ainsi, le chacun pour soi qui prévaut à l’Opep risque de faire échouer l’accord d’Alger et, du coup, de repousser la remontée des cours de l’or noir. L’Opep s’en inquiète, parce que le facteur temps joue contre elle, précise le quotidien.
L’Algérie n’importera plus de ciment à partir de 2017
L’Algérie devrait atteindre l’autosuffisance en ciment dès 2017, nous apprend le site d’actualités Tout sur l’Algérie. « L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être à travers différentes régions du pays, dont les capacités de production globale annuelle devront atteindre les six millions de tonnes », a affirmé hier Abdeslam Bouchouareb, en marge d’une visite à Adrar, ajoute TSA qui précise que les projets lancés devront permettre au pays d’atteindre « l’autosuffisance en ciment, et d’entamer la phase d’exportation vers l’étranger », a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’agence officielle. À Adrar, le ministre a inspecté la cimenterie de la commune de Timegtane, dans la daïra d’Aoulef, fruit d’un partenariat algéro-chinois. Le projet, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de près de 90%, sera livré à la fin de l’année en cours, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle, conclut TSA.
La start-up africaine de la semaine : une tablette électronique conçue pour les boutiquiers dakarois
À Dakar, Weebi (« simple » en pulaar) propose aux petits commerçants de remiser leur antique livre de compte au placard pour le remplacer par une tablette électronique. À la clé : la simplification de la gestion mais aussi la collecte des données sur les échanges réalisées quotidiennement dans la capitale sénégalaise. C’est Jeune Afrique qui en parle dans son dernier numéro. Amadou est commerçant à Dakar et comme beaucoup de ses collègues, il fait crédit à ses clients avant de consigner minutieusement sur un gros livre de comptes les créances des uns et des autres. Jusqu’à ce que… catastrophe !
Une bouteille d’huile se renverse sur le livre de comptes, ruinant les ventes minutieusement recensées par Amadou depuis des années. C’est ici qu’intervient Weebi, une ardoise digitale — dans les faits une tablette — destinée aux petits commerçants de Dakar et conçue pour éviter ce genre d’écueil. Une invention qui risque le succès précise le magazine panafricain édité à Paris.
Japon: la production industrielle stagne en septembre
La production industrielle au Japon a stagné en septembre sur un mois, après avoir un peu progressé en août, victime d’une baisse de régime dans la fabrication de certains composants électroniques notamment, a annoncé lundi le ministère japonais de l’Industrie (Meti). L’information reprise par le site d’infos économiques Boursorama précise que les économistes espéraient une augmentation de l’ordre de 0,9%, mais les données préliminaires déçoivent leurs attentes et démentent les anticipations des industriels eux-mêmes qui, interrogés en septembre, pensaient qu’une nette hausse serait enregistrée.
En septembre, les livraisons ont augmenté de 1,1% et les stocks ont diminué de 0,4%, a précisé le Meti dans le même communiqué.
Selon Boursorama, une tendance haussière a été constatée dans la production de machines industrielles pour le secteur des semi-conducteurs, pour les automobiles, les pneus et la chimie, mais elle a été effacée par le repli de la production d’ordinateurs, de mémoires, de cellules photovoltaïques et de pièces en métal, entre autres.