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Modalités d’application de l’accord d’Alger : Un casse tête pour l’OPEP

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A la veille de la réunion de l’OPEP le 30 novembre prochain à Vienne, les discussions et les rencontres vont bon train. A l’image de celle qui a réunit ce samedi à Vienne les représentants de l’OPEP et six producteurs hors OPEP, en l’occurrence, l’Azerbaïdjan, le Brésil, le Kazakhstan, Oman, le Mexique et la Russie.

Sur la base de l’accord d’Alger, qui a eu des impacts positifs sur le marché pétrolier, les participant n’ont pas manqué de manifester leurs inquiétudes quant à l’application du gel de production, et redoutent le prolongement des excédents de pétrole brut sur l’année prochaines, selon Reuters.

Le spectre de la reprise de la production du pétrole de schiste américain, plane à nouveau sur le marché, et se justifie justement, par la remontée des prix du baril. A cela, il faut ajouter une certaine dissonance entre les pays producteurs OPEP et hors OPEP, notamment la Russie, sur la régulation du marché.

Et pour cause, la Russie étant le plus important producteur hors OPEP, ambitionne d’être associé aux prises de décision, et estime qu’« il y’a besoin pressant d’accélérer l’équilibrage » a déclaré le ministre russe de l’énergie, Alexandre Novak

C’est précisément sur cet aspect que la réunion de Vienne devra se pencher, selon les experts. Il s’agira d’une tache très délicate car il faut  prendre en considération les positions de tous les pays producteurs, et ventiler un équilibrage qui permettrait de satisfaire tous les acteurs du marché.

Il est question notamment de concilier entre, l’Irak, qui insiste sur son droit d’exemption au même titre que le Nigeria et la Libye, de l’Arabie Saoudite qui annonce une réduction de l’ordre de 4% de sa production, et la position de la Russie autant que leader des pays producteurs hors OPEP.

A ce titre, le résultat principal attendu de la réunion de Vienne, est sans conteste de confirmer les accords de la réunion informelle d’Alger en septembre dernier, et de fixer les « quotas individuels ». L’Opep avait décidé pour rappel, lors de cette réunion, de réduire la production afin de la maintenir entre 32,5 et 33 millions de barils/jour.

C’est précisément sur quoi se penchera le comité technique de haut niveau de l’OPEP le 25 novembre, et ce après une tentative d’arriver à un accord qui s’est soldé par un échec vendredi passé.

Ceci étant, le secrétaire de l’OPEP Mohamed Barkindo s’est dit optimiste quant à l’aboutissement d’un accord en précisant que « les pays de l’OPEP ne pouvaient prendre  le risque de retarder l’ajustement plus longtemps ».

Or les investisseurs ne l’entendent  pas de cette oreille,  et voient les chances d’un accord s’éloigner, affectées par l’instabilité du prix du baril, qui n’a cessé d’osciller ces derniers jours, pour afficher, hier, une tendance baissière portant le prix du baril WTI à moins de 0,42%, tandis que le brent affichait 50, 53 dollars, soit 0,24 % de recul.

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