Samsung a reconnu jeudi que le fiasco du Galaxy Note 7 pourrait ne pas être dû à la batterie de ce qui devait être son appareil phare et promis une enquête qui examine tous les éléments de cette « phablette ».
Le premier fabricant mondial de smartphones a été contraint de renoncer à la production du Note 7 après que plusieurs spécimens ont pris feu, provoquant l’un des plus grands échecs commerciaux du géant sud-coréen.
« Nous enquêtons sur tous les aspects de l’appareil, qu’il s’agisse de la batterie, du matériel et du logiciel. » a déclaré le co-PDG du groupe, J.K. Shin, ancien chef de sa division mobile.
« Nous essayons de savoir avec certitude s’il y a eu des problèmes sur d’autres éléments », a-t-il dit lors d’une réunion des actionnaires à Séoul. « Cela pourrait être la batterie, ou autre chose. »
Samsung avait initialement expliqué le problème par un défaut de la batterie fabriquée par sa compagnie soeur, Samsung SDI.
Or M. Shin a indiqué que les appareils de remplacement distribués étaient dotés de batteries fabriquées par un autre groupe, vraisemblablement le chinois ATL.
Début septembre, le premier fabricant mondial de smartphones a été contraint d’ordonner le rappel planétaire de 2,5 millions de Note 7.
L’impact de cette crise aurait pu être contenu si certains des terminaux distribués en remplacement des premiers modèles défectueux n’avaient pas eux aussi commencé à s’enflammer, poussant Samsung à abandonner la production de ce qui devait être un produit phare.
Il a aussi promis une « réforme complète » du processus de production et de contrôle qualité pour prévenir toute autre crise.
« Nous savons que nous devrons travailler dur pour regagner votre confiance et c’est ce que nous allons faire », a-t-il promis aux actionnaires.
Agé de 60 ans, M. Shin était aux commandes de la division mobile de Samsung entre 2012 et décembre 2015 lorsque celle-ci a fait sa percée sur le marché mondial du smartphone.
Source : AFP