Les travaux des 7ème Rencontres internationales de Pharmacie d’Alger (RIPA) ont débuté aujourd’hui à l’Hôtel Aurassi en présence de représentants du secteur de l’industrie pharmaceutique venus des quatre continents. Organisée par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, sous l’égide de la présidence de la République et du MSPRH, la manifestation est une tradition annuelle, qui dure depuis 2000. Les RIPA, selon les organisateurs tentent d’aborder la préoccupation corporative de l’heure, en y apportant les éclairages et, parfois, les propositions modifiantes nécessaires.
Pour cette année, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop) a opté pour la loi sur la Santé. Il est attendu, selon Lotfi Benbahmed, le président du Cnop, que l’essentiel de sa teneur « permettra de réguler les attributions dévolues à l’Agence du Médicament, qui sera mise en place dans les semaines à venir», ajoutant, également, que « la loi devra par les nouvelles dispositions d’enregistrement, lier la fixation des prix à l’examen d’un éventuel remboursement préalable ».
Aussi, « les statuts des établissements pharmaceutiques seront, précise-t-il, mieux cernés et leurs responsabilités mieux situées, notamment en ce qui concerne la qualité et la disponibilité des produits pharmaceutiques à commercialiser». Il n’en demeure pas moins que le cheval de bataille des pharmaciens, est « la problématique des stupéfiants et des psychotropes dont deux nouvelles circulaires encadreront la délivrance», souligne l’intervenant.
Enfin, celui-ci déclare, ravi, que « 65 amendements ont été implémentés dans la Loi, sanctionnant, notamment, les travaux de la 6ème RIPA et la Conférence internationale sur la Pharmacie en 2015. »
