Le Président Bouteflika vient de reconnaitre à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la presse le rôle déterminant de la presse électronique pour la première fois alors que par le passé, cette presse pourtant très dynamique était reléguée en seconde zone.
Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle, le Chef de l’Etat, s’est étalé sur ce secteur en abordant le sujet « je voudrais saisir cette opportunité pour aborder, pour la première fois, un sujet qui constitue un défi fondamental pour la corporation de la presse algérienne et pour l’Algérie tout entière, à savoir la presse électronique qui domine aujourd’hui le monde entier ».
Il a affirmé que « la presse électronique constituait un défi pour les médias nationaux et l’Algérie tout entière » du fait ajoute le président de la République, « le défi se pose aux médias nationaux et en premier lieu à la presse écrite du fait, par exemple, qu’elle réduit son marché ».
Il est revenu sur l’impact négatif de sites qui ternissent l’image du pays et qui proviennent de l’étranger « c’est un défi pour l’Algérie tout entière du fait qu’elle (presse électronique) provient souvent de pays étrangers et permet de diffuser des insinuations calomnieuses et injurieuses, de semer les idées subversives voire de s’attaquer ouvertement et sans aucun scrupule, à notre peuple et à notre pays ».
Le Chef de l’Etat qui a rappelé que « la presse électronique faisait désormais l’objet de réflexion pour sa régulation dans d’autres pays ».Il a souhaité « que l’on parvienne, journalistes, responsables de l’Etat et société civile, à réfléchir ensemble à cette question dans notre pays ».Il a dans ce sens exhorté en « cette heureuse occasion, la corporation de la presse écrite et les autorités publiques concernées à œuvrer ensemble pour accélérer la mise en place de l’Autorité de régulation de la presse écrite, stipulée par la loi ».
Le Chef de l’Etat a émis le vœu que cet organe « soit lui aussi un espace pour établir davantage de compréhension entre le pouvoir et la presse écrite et aider la presse algérienne à améliorer sa performance, non seulement en termes de liberté d’opinion, de diversité d’idées et de convictions mais également pour la consécration de la certitude que nous sommes, aussi différentes que soient nos obédiences, un peuple uni et unique et que nous n’avons d’autre patrie que l’Algérie ».