La retraite anticipée sera supprimée dès janvier 2017
La retraite anticipée a eu un impact négatif sur le système de retraite, avec 916 000 bénéficiaires, soit 52% des retraités et 405 milliards de dinars de dépenses annuelles, a soutenu, hier, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi. Liberté donne l’information ce matin dans ses colonnes.
Cette mesure causera, selon le journal, la faillite de la Caisse nationale des retraites d’ici à quatre à cinq ans, si son application est maintenue. Et ce, en prenant en considération l’évolution de l’espérance de vie, passée de 62,5 dans les années 1980 à 77,1 en 2015. Le ministre rappelle poursuit Liberté que la retraite anticipée a été imposée au pays par le FMI en 1997. Il estime qu’actuellement, la conjoncture économique nous impose sa suppression, à partir de janvier 2017.
Le carburant, l’immobilier, le tabac et d’autres produits encore coûteront plus cher en 2017
Le gouvernement a réussi le pari de faire aboutir ce projet de loi, pourtant objet de controverses et de craintes, jusqu’au Parlement sans grandes vagues, écrit l’Expression. Pour le journal, pas de solution miracle. Face à la crise financière le gouvernement rabote. Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) propose l’augmentation de taxes, un faisceau d’impôts et droits de timbre pour compenser la chute des recettes fiscales pétrolières, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016. Selon l’Expression, le carburant, l’immobilier, le tabac et d’autres produits encore coûteront plus cher en 2017. Ainsi, poursuit le quotidien, le texte, qui sera bientôt soumis aux débats de l’APN, propose une augmentation des carburants pour la seconde fois en une année. Le prix de vente en détail de l’essence normale augmentera de 14% et sera de 32,47 DA/litre. Celui du super passera à 35,49 DA/litre soit une augmentation de 12, 94%, l’essence sans plomb coûtera 35,08 DA/litre et enfin le prix du gasoil sera de 20,23 DA/litre.
Le Vice-Président indien à Alger
El Moudjahid revient end étais sur la visite qu’effectue actuellement à Alger le vice-président indien et évoque les domaines de coopération entre les deux pays. Au volet de la coopération algéro-indienne, le président de l’Assemblée populaire nationale prononcera un véritable plaidoyer en vue de leur promotion, notamment «dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, de l’agriculture, de la recherche spatiale et des technologies de l’information et de la communication», précise le journal public. Il s’est dit, à ce titre, convaincu que le fait de dynamiser la coopération dans tous ces domaines «renforcera les relations bilatérales au mieux des intérêts des deux pays et des deux peuples». Au volet de questions internationales, M. Ould Khelifa mettra en garde contre le terrorisme qui, selon lui, ne vise qu’«à désintégrer les États et leurs peuple», rappelant la tragédie vécue l’Algérie durant la décennie 1990, écrit El Moudjahid.
Valérie Pécresse à Alger pour renforcer la coopération entre la wilaya d’Alger et la région Paris Île de France
La présidente du Conseil régional de l’Ile de France, Valérie Pécresse, se rendra mercredi en Algérie pour une visite de deux jours dans le cadre de la coopération entre la région qu’elle dirige et la wilaya d’Alger, rapporte Algérie presse service qui précise dans sa dépêche que cette visite fait suite de celle effectuée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, en février dernier qu’elle avait qualifiée de « réussite ».
« Ce déplacement vise avant tout à explorer les voies d’une coopération et d’un partenariat renforcés avec la wilaya d’Alger », précise l’APS qui croit savoir qu’au cours de son séjour à Alger, la présidente du Conseil régionale de l’Ile de France, qui englobe Paris, aura des entretiens avec le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et plusieurs responsables algériens. Comme elle visitera le site de l’incubateur SYLABS, espace de co-working spécialisé dans les créations technologiques, l’innovation numérique, culturelle ou artistique, en présence de jeunes créateurs de startups, et donnera une conférence devant les étudiants de l’Ecole supérieure des affaires d’Alger (ESAA) sur le thème « Innovation et numérique : les bases d’un nouveau partenariat euro-méditerranéen ».
Les pays du Golfe condamnés à l’austérité !
Les prix du pétrole ont connu une reprise timide, tournant actuellement autour de 50 dollars le baril après avoir touché un plus bas en 10 ans à 30 dollars en janvier, très loin des pics à plus de 100 dollars en 2014, écrit le journal économique français la Tribune. La publication estime que cette reprise des cours « va certainement aider en termes de statistiques financières cette année » dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a déclaré le directeur du FMI pour le Moyen-Orient, Masood Ahmed. Mais, « cela ne va pas vraiment changer les perspectives fondamentales des pays du CCG ou les défis qu’ils affrontent », a-t-il ajouté.
La Tribune rappelle que les prix du pétrole devraient à moyen terme se stabiliser autour de 60 dollars/baril, un prix inférieur au niveau nécessaire pour un équilibre budgétaire dans certaines monarchies du CCG. D’une manière ou d’une autre, les pays du CCG devront réduire leurs dépenses au cours des cinq prochaines années et trouver des moyens d’augmenter leurs revenus non-pétroliers, conclut la Tribune.