Sur le thème de l’entreprenariat féminin érigée au rang de vecteur pour la croissance économique durable, le FCE a organisé un rassemblement autour de cette thématique aujourd’hui, en vue de promouvoir les efforts des femmes entrepreneurs, et leur impact sur la relance économique.
A cet effet, quatre panels ont été mis en place, autour du rôle des politiques et de médias pour booster l’entreprenariat féminin, de la passerelle/formation pour un développement durable de l’entreprenariat féminin, de l’entreprenariat en milieu rural, et de dispositifs d’appui de l’entreprenariat féminin, valorisation des diapositifs d’aide à la création, et sensibilisation des institutions concernées par leurs mise en œuvre.
En outre, lors de cet événement, une convention cadre entre la banque nationale d’Algérie, (BNA) et le FCE a été signée pour l’ouverture d’un guichet réservé aux femmes entrepreneurs dans toutes les agences de la BNA. Et ce dans le but de lui faciliter l’accès aux services bancaires et alléger les difficultés bureaucratiques
D’emblée le président du FCE M. Ali Haddad précise que « l’un de mes 15 engagements, était de promouvoir le partenariat féminin, nous avons commencé par créer la commission femme chef d’entreprises, le temps nous a donné raison, ces dernières ne ménagent aucun effort pour la cause de la femme » en ajoutant que « le FCE réitère sa détermination pleine et entière à poursuivre cette initiative et nous sommes convaincus que les objectifs économiques ne pourraient être atteints sans la libération de la femme, aujourd’hui, les femmes représentes 70% de la population estudiantine, mais peu d’entre elles, se tournent vers l’entreprenariat, soit 16% de chômage chez les femmes, et 13 % de participation à la création de richesse et à l’emploi, soit 136 000 femmes entrepreneurs, j’appelle les pouvoirs publiques à soutenir l’entreprenariat féminin »
Pour sa part, Mounia Meslem, ministre de la solidarité estime que « c’est avec fierté que nous prenons part à cet événement, il est à rappeler que le ministère de la solidarité est au cœur de cette optique ».
Sur le volet formation Mohamed Mebarki, ministre de la formation et de l’enseignement professionnel estime que « le rôle de la femme entrepreneur demeure au centre des préoccupation du secteur. nous insistons sur la facilitation des orientations des jeunes femmes, dès leur sortie des programmes de formation, 60 % de porteurs de projets Ansej, sont sortis de la formation, notre démarche est basée sur le développement de partenariat avec les acteurs économiques, adéquation entre la formation et le besoin, de l’entreprenariat, 2500000 diplômes 118000 sont des filles ».
De son coté, Hamid Grine, ministre de la communication soutient que « la femme est plus engagée que l’homme dans tous les domaines. Sur 10 cadres nous avons 4 femmes dirigeantes. Cette politique de promotion de la femme, le secteur de la communication nous travaillons pour préserver la parité de la femme et de l’homme dans le milieu, du travail »
Associé à l’événement, Le secrétaire générale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said insiste sur le fait « que c’est l’occasion de rendre hommage à la volonté patriotique des femmes entrepreneurs, qui ont beaucoup de courage pour se frayer un chemin dans l’économie nationale. La femme chef d’entreprise est le vivier sociétal. Il faut la considérer comme partenaire à part entière, et juguler toute forme de discrimination, et de bureaucratie, il ne faut pas oublier qu’elle représentent 10 000 postes d’emplois »