Notons que le programme national de recherche en économie a été conçu comme une opportunité de mobilisation des compétences scientifiques algériennes dans une perspective de construction d’une meilleure connaissance de l’économie nationale et d’une plus grande compréhension des problèmes qu’elle rencontre.
Le Cread estime que « la recherche algérienne dans les domaines des sciences économiques demeure faible et de peu de visibilité. De nombreux facteurs contribuent à la génération de cette situation ». Le centre cite, entre autres, la faiblesse de l’appareil statistique et du système d’information économique, la faiblesse des investigations de terrain, faiblesse des supports de publication nationaux, difficultés d’accès aux supports internationaux.
« Ainsi le PNR 27 « économie » avait, pour ses concepteurs, l’ambition de mobiliser le maximum de chercheurs économistes afin de combler le vide constaté dans la recherche en sciences économiques au triple plan macro, méso et microéconomique », lit-on sur le site du Cread. Piloté par le Cread, sous l’égide de la Direction Générale la recherche scientifique et du développement technologique, ce programme a enregistré 258 propositions de projets, dont 114 ont finalement été agréés après un long processus d’évaluation. Lancés au tout début du mois de juin 2011, par la signature des contrats de recherche entre le Cread et les porteurs de projets, ce programme a mobilisé 449 chercheurs appartenant à 43 laboratoires et centres de recherche, et 24 établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Selon le Cread, l’ensemble de ces projets arrive à son terme. « Un processus d’évaluation des résultats de cette importante action sera mené afin de mesurer le chemin parcouru dans ce laps de temps relativement court (deux années) et de mettre à profit l’expérience accumulée dans l’élaboration et le lancement d’actions futures », précise le Créad.
