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Economie numérique : le télépaiement, un défi à relever avant la fin de l’année

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Entre l’ e-paiement lancé récemment, et l’e-commerce qui fait l’objet d’une loi en cours d’élaboration, qui ne sera présentée qu’à la fin de l’année au conseil des ministres,  le télépaiement est également prévu pour la même échéance. C’est ce qui ressort en substance des explications du ministre délégué chargé de la monétique et de l’économie numérique, Mouatessem Boudiaf, qui s’exprimait mardi au forum d’El Moudhahid.

L’opération de l’e- paiement ne connait pas un démarrage fulgurant, et pour cause, sur un porte feuille clientèle de 1,3 millions de détenteurs de cartes CIB, il a été enregistré uniquement 300 opérations de paiement. Pour M.Boudiaf , les raisons de ce faible résultat reviendraient essentiellement à l’absence de contrat entre les détenteurs de cartes et leurs banques.

Il s’agit techniquement d’obtenir un code secret pour accéder à ce service. En attendant l’établissement de ce contrat et l’obtention de l’autorisation de paiement pour la majorité, voir, l’ensemble des porteurs de cartes, les quelques centaines de privilégiés ne jouissent pour l’instant que de la possibilité de payer leurs factures et leurs billets d’avion.

A cet effet, neuf entreprises ont été retenues pour ce service, elles représentent les grands facturiers tels que les compagnies de distribution d’eau et les compagnies aériennes, Air Algérie et Tassili Air line, et les opérateurs téléphoniques. A cela s’ajoute, selon le ministre délégué, treize banques, alors que 48 heures avant, elle n’étaient que onze.

Si 1,3 millions de porteurs de cartes CIB, ne sont pas tous habilités à effectuer des paiements, il n’en demeure pas moins, que les 5 millions d’abonnés d’Algérie poste n’ont toujours pas franchi le seuil du retrait, seul service que leurs confère l’utilisation de leurs cartes.

Pour les observateurs, la logique aurait voulu qu’avant de lancer une opération d’une telle envergure, une meilleure préparation logistique, technique, juridique, et médiatique était requises. D’autant plus que, la lourde tache de la transition vers une économie numérique, n’’incombe plus exclusivement au secteur des TIC.

Ce dernier partage cette mission, depuis peu, avec le secteur de la monétique et de l’économie  numérique. A ce titre, modernisation des services financiers, sécurisation des données, et célérité, demeurent les arguments principaux pour convaincre les citoyens de l’utilisation électronique pour des payements.

Par ailleurs, devant une course contre la montre, engagée par les pouvoirs publics en vue de passer à une économie numérique représentant un atout et support indéniable à la transition économique. Il va sans dire que la réussite du passage à des services financiers électronique maîtrises et généralisés, demeure la première pierre de l’édifice.

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