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Clinton pour le libre-échange et l’auto-régulation de Wall Street

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Hillary Clinton rêve d’un marché commun fondé sur le libre-échange et pense que l’industrie financière est la plus à même de s’auto-réguler, indiquent des extraits de discours publiés par Wikileaks qui tranchent avec la position officielle de la candidate démocrate à la Maison Blanche.

L’équipe de campagne de l’ex-Première dame n’a ni infirmé, ni confirmé l’authenticité de ces extraits qui proviendraient de discours donnés en 2013 et 2014 devant des grandes banques et dont Mme Clinton a toujours refusé de publier le contenu.

Poussée sur sa gauche pendant les primaires démocrates, Mme Clinton a récemment pris position contre le vaste traité de libre-échange commercial signé entre les Etats-Unis et onze pays de la région Pacifique.

Mais dans un discours prononcé en 2013 devant la banque brésilienne Itau, l’ex-secrétaire d’Etat affirme que son « rêve est d’avoir un marché commun sur l’ensemble de l’hémisphère américain, avec du libre-échange et des frontières ouvertes, avec une énergie qui est aussi verte et soutenable que possible ».

Dans ce même discours, elle plaide plus généralement pour un renforcement du commerce sur le continent. « On peut faire tellement plus, il y a tellement de fruits à récolter », dit-elle.

Dans un discours prononcé en 2014 devant la Deutsche Bank, Mme Clinton, souvent accusée de liens étroits avec Wall Street, laisse par ailleurs entendre que la régulation du secteur financier doit « venir de l’industrie elle-même ».

« Les gens qui connaissent l’industrie mieux que quiconque sont ceux qui travaillent dans l’industrie », déclare-t-elle également dans un discours de 2013 devant la banque Goldman Sachs.

La candidate, qui se pose en championne de la classe moyenne, assure également qu’il y a « des préjugés contre les gens qui ont eu des vies couronnées de succès et/ou compliquées » et défend le fait que les politiciens aient « une position publique et privée » sur certaines questions.

Ces révélations, potentiellement embarrassantes pour la démocrate, ont été totalement éclipsées par le scandale provoqué par la publication de propos sexistes tenus par son rival républicain Donald Trump et datant de 2005.

Wikileaks a déjà tenté de mettre en difficulté le camp Clinton en publiant à la veille de la convention démocrate des documents montrant l’hostilité de la direction du parti vis-à-vis du sénateur du Vermont Bernie Sanders, son rival dans la course aux primaires.

Source : AFP

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