Maitriser la technologie du béton dans les structures ; utiliser, dans la mesure du possible, des ajouts de minéraux pour améliorer les qualité du béton à l’état frais ou durci ; recycler les rejets et les déchets polluants dans la fabrication du béton pour préserver les ressources naturelles et l’équilibre écologique ; utiliser des essais non- destructifs pour le suivi de l’évolution de la qualité des bétons de structures pour parer au facteur détériorant du temps ; encourager l’usage des fibres de différentes natures dans le but d’améliorer le comportement structural du béton notamment en zones sismiques ; donner à l’expérimentation le rôle qui lui sied dans le suivi de la qualité des matériaux et, donc, des constructions, en prenant en considération la fiabilité au cours l’évaluation des résultats, notamment. Telles sont, en synthèse, les principales recommandations ayant sanctionné le 3ème Congrès international de la Technologie et de la Durabilité du Béton, qui s’est tenu les 26 et 27 septembre, à Maison des Sciences de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene de Bab-Ezzouar, et dont ALGERIE ECO a été destinataire d’une copie.
La manifestation, en appoint des deux éditions qui se sont tenues en 2004 et 2011, a été organisée, faut-il le rappeler, par le Laboratoire Bâti dans l’Environnement (LBE) et la Faculté de Génie Civil. Elle a été, à la lumière des communications des experts nationaux et étrangers, un plaidoyer pour un usage optimal des moyens de réalisation. Par ailleurs, il a été préconisé, selon d’autres recommandations, de prendre en compte les critères de durabilité à long terme, « qui sont moins considérés en Algérie », lit-on dans le document. Lesquels critères devaient se greffer à ceux de conception en béton armé et aux aspects de portance et de résistance. Pour que ces préconisations soient mises à l’œuvre, l’apport du secteur universitaire doit, via les laboratoires de recherche, être considérée à juste, essentiellement en éditant les actes des expériences passées et, par voie de conséquence, en fructifiant, structurellement parlant, la relation entre la recherche scientifique et le développement technologique et le secteur économique. Par ailleurs, le 3ème Congrès international de la Technologie et de la Durabilité du Béton ou CITEDUB a recommandé le recours au capital expérience des établissements universitaires et labos de recherche internationaux.
CITEDUB3 : la jeunesse de la recherche en force
A titre indicatif, le CITDB a été destinataire de 126 propositions de communication, dont une centaine (81 orales et le reste en Poster) a été sélectionnée par le comite scientifique. La présence des jeunes chercheurs a été fortement relevée au cours de ce Congrès et dont la remarquable participation des représentants du secteur économique l’a rendue davantage bénéfique pour les éventuelles coopérations entre ces deux catégories.
La recherche au service de l’Economie
Ça serait là l’un des résultats positifs qui peut également en découler du workshop organisé en clôture du CITEDUB3. Autour des équipements mis en valeur par les chercheurs du Laboratoire Bâti dans l’Environnement (LBE), organisateur de la manifestation, des Doctorants algériens et des chercheurs de laboratoires étrangers ont entamé des discussions sur la méthodologie de travail en matière de recherche et de développement technologique, et l’opportunité de l’élaboration d’un programme de recherche au service de l’Economie, à inscrire sur le court et moyen terme.
