L’urgence de l’accélération des réformes, la nécessité de casser le rythme lent avec lequel fonctionne l’économie nationale semble inquiéter énormément le FCE qui aspire à faire de l’entreprise, le fer de lance de la relance et la diversification économique tant prêchée ces derniers temps pour sortir du marasme et éviter un risque d’effondrement.
Le choix dont dispose l’Algérie n’est guerre varié et seul l’option du libéralisme semble s’imposer ? selon ce qui ressort des discours prononcé au cours de l’inauguration officielle de la deuxième édition de l’Université d’été 2016 aujourd’hui à l’Hôtel Marriott de Constantine en présence des ministres de l’Industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb, de celui de l’agriculture et du développement rural Abdeslam Chelghoum, le patron de la centrale syndicale, Sidi Said, du Wali de Constantine, d’anciens ministres, de parlementaires et de chefs d’entreprises.
Dans son allocution d’ouverture, le patron des patrons a d’emblée affirmé que « Le FCE a décidé d’organiser la seconde édition de son université d’été cette année sous le thème « transformer pour aller de l’avant » et d’ajouter « si la précédente édition a été placée sous le signe de la mobilisation, celle de cette année se veut être celle de l’action. En effet a-t-il déclaré pour cette deuxième édition, le FCE veut agir avec les quatre forces vives de la nation, en catalyseur afin de faire accélère le rythme des réformes pour une véritable dynamique socio-économique. Le moment est venu d’enclencher le processus de changement à un moment crucial de la vie de notre chère Algérie ». «Des réformes structurelles doivent être menées afin de consacrer dans les faits cette volonté politique affirmée de sortir l’Algérie de l’ornière des hydrocarbures » a-t-il martelé.
La liberté d’entreprendre, l’ouverture au privé de tous les secteurs, la levée des contraintes qui entravent l’acte d’investir, Ali Haddad semble à demi-mots réclamer une politique libérale franche qui permettrait au capital d’émerger et d’en finir avec l’ancienne économie dirigée et administrée et c’est sans nul doute dans le discours du SG de l’UGTA qu’il trouvera une réponse des plus favorables, ce dernier semble acquis à cette nouvelle philosophie économique en disant que « nous devons se faire confiance entre patrons et travailleurs , nous ne devons plus rester dans l’animosité et l’agressivité mais aller vers un consensus. » Pour le syndicaliste, il est temps de se regarder en partenariales car l’entreprise doit être l’outil qui réunira les deux parties qui jusqu’à présent se plaçaient en ennemis. Un nouveau discours qui tranche avec ceux du passé. « Nous devons a soutenu Sidi Said, éviter la suspicion entre opérateurs publics et privés ». Pour sa part le ministre de l’industrie et des mines semble également ouvert à cette proposition. Il a souligné que l «Etat doit sortir de la gestion de la sphère économie ».